Algérie

Recette pour mourir à petit feu '



Ceux qui s'entêtent à en parler ont conscience qu'ils déplaisent à ceux qui s'ingénient à taire la vérité. Des morts, il y en a plus que ceux que l'on déclare. Des spécialistes affirment que nous sommes le pays qui teste le moins. Nous serions le pays qui fait le moins de PCR parce que l'Algérie n'en aurait pas importé depuis le début de la pandémie. Il y aurait des hôpitaux qui seraient vides et d'autres qui sont submergés. Pourquoi éprouve-t-on toujours le besoin de faire croire que l'on maîtrise la situation, alors qu'il n'en est rien 'Lorsque les uns ont suggéré de réserver des hôpitaux entiers au seul traitement de la Covid-19, ceux qui ont le pouvoir de trancher la question ont choisi de faire autrement. Du coup, nombreux sont ceux qui affirment qu'au sein des structures sanitaires, il règne une pagaille à faire fuir patients et praticiens. Sans parler de dégradation des lieux, des équipements et de l'absence hautement perceptible d'asepsie, ce qui promet le pire dans les semaines à venir. Ce sont les membres de la famille qui s'improvisent en gardes-malades, là où le personnel qualifié répugne à faire son travail. On se relaie, on se dévoue et l'on met en exergue une incompétence qui en dit long sur les capacités d'un système divisé sur la façon d'aborder la grande difficulté que pose le traitement de la pandémie. Les maladies contagieuses ayant été éradiquées depuis des lustres, nos médecins ne sauraient plus traiter que les traditionnelles.Quand on a eu à en souffrir et que l'on sait que l'on n'est pas totalement tiré d'affaire, on cherche à mieux comprendre les répercussions de la Covid-19. Les experts consultés expliquent qu'aux six premiers jours, on est contagieux.
La deuxième semaine, le virus n'est plus transmissible. On a affaire à une autre maladie que l'on va traiter à l'aide d'antibiotiques, de corticoïdes, d'anticoagulants, etc. pour prévenir les risques d'embolie pulmonaire, d'AVC et autres séquelles irréparables, voire dévastatrices.
En d'autres termes, si après le sixième jour, on ne traite pas les séquelles laissées par le virus, on expose le malade à des risques souvent irrémédiables.
M. B.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)