L'effritement
progressif des murs du bâtiment B 24 à la cité des 200 logements sociaux sise à
Hassi Ben Okba a fait
réagir la dizaine de familles qui occupent les lieux. Une situation que les
concernés ont tenu à dénoncer à travers un rapport qu'ils envisagent d'envoyer
au wali et au ministre de l'Habitat. Selon leur représentant, ces logements
sociaux réceptionnés en 2004 ont été réalisés en vue de répondre à une demande
pressante dans le secteur en question. Mais, après une année de leur livraison,
ces logements ont commencé à se délabrer, voire des murs qui s'effritent, des
blocs qui se détachent des balcons, en plus des plafonds fissurés. Un état de
fait qui a incité les occupants à tirer la sonnette d'alarme sur les
conséquences que peuvent engendrer de tels logements en l'absence d'une prise
en charge urgente de la part des services concernés. Tout en dénonçant le
danger qu'elles encourent, ces familles, par le biais de leur représentant, ont
affirmé que des promesses leur ont été données par l'ex-wali lors de ses
visites effectuées en 2005 et 2006 pour régulariser la situation, mais en vain.
Notre interlocuteur affirme que ce délabrement précoce du bâtiment n'a pas été
sans conséquences, puisque trois accidents qui ont pu engendrer des blessés
graves ont été enregistrés respectivement en 2008 et 2009. Une bonne partie
d'un mur est tombée sur des véhicules qui étaient garés devant la cité. En interpellant hier le wali d'Oran, les dix familles
ont demandé l'aide des instances locales pour que des travaux de réhabilitation
soient inscrits pour préserver la vie des occupants des lieux et leurs
logements.
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Posté Le : 18/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : K Assia
Source : www.lequotidien-oran.com