Réception prochaine d'une station de compression de gaz

Le président de la compagnie nationale des hydrocarbures (SONATRACH), Rachid Hachichi a tenu à rassurer lors de son déplacement à Hassi Messaoud de la santé financière du groupe qui s'adapte à la situation actuelle du marché, sans aucune difficulté financière relevée.Il a également annoncé l'ouverture de la station de compression et de réinjection de gaz, implantée à Hassi Messaoud (Ouargla), prochainement. Lors de sa visite dans la region, M. Hachichi avait inspecté plusieurs projets en cours de réalisation à l'instar de celui de la station de compression et de réinjection de gaz sise à Hassi Messaoud. «Ces projets structurants sont très importants, notamment ces projets de revamping et de modernisation permettant de produire à long terme, mais aussi soutenir la production», a-t-il expliqué, en tenant à rassurer au passage que la Sonatrach n'a pas de «difficulté financière» et les retards que connaissent certains projets sont d'ordre «technique». Il a ainsi mis l'accent sur les efforts doubles que consacre le groupe petro-gazier pour assurer la pérennité de la production ainsi que l'alimentation du marché en matière d'énergie.
«Il s'agit d'une activité intense pour garantir l'avenir de production dans cette région», ajoutant que cette visite «nous permettra de superviser de près et examiner l'état d'avancement réel de ses projets si attendus pour améliorer et soutenir la production». Dans le détail, le P-DG de la Sonatrach s'est attardé sur l'importance et l'ampleur des projets de Hassi Messaoud et il a enjoint aux responsables des projets d'être plus rigoureux et rattraper les retards constatés sur certains projets. Le projet en question est situé à Zcina (Hassi Messaoud Nord), et il est porté sur la réalisation «d'une station de compression et de réinjection de gaz d'une capacité de 24 millions m2 par jour, précisant que cette station est fin prête et devrait être prochainement inaugurée», a-t-il expliqué, précisant que cette «station devra permettre d'assurer la compression et la réinjection de gaz du puits de Zcina lui-même, ainsi que celui d'autres puits où des essais sont déjà menées sur les installations ce cette station qui n'attend que sa mise en service».
Profitant de sa présence dans la region, M. Rachid Hachichi a visité le site du projet de réalisation d'un centre de séparation et de compression (Upside Nord), rentrant également dans le cadre des projets structurants de la région. L'objectif de cette visite d'inspection est de suivre l'état d'avancement des projets lancés dans cette région depuis plusieurs années et dont certains n'ont pas été livrés et accusent un retard de plusieurs mois, à l'instar de revamping qui vise à moderniser et intetvenir sur «une installation industrielle, permettant de modifier ou d'accroître sa capacité de production, ainsi que la modernisation et la remise à niveau de ses installations».
Ce projet de revamping permettra de traiter 40.000 barils de pétrole par jour, ainsi que 5 millions de m3/j de gaz, selon M. Hachichi, attestant que ce genre d'infrastructures permettra «d'assurer une production en continue dans le futur». De son côté et concernant le retard cumulé depuis son lancement en 2014, le directeur régional de la Sonatrach à Hassi Messaoud, M. Toufik a expliqué que le projet dont la réception était prévue en juin 2020 «a connu des retards, dus notamment à la réalisation de nouvelles installations sur des unités en production, les difficultés d'identification d'anciennes pipes enterrés et découverts lors de la construction, ainsi que certaines grèves du personnel des sociétés algériennes engagées par JGC dans le projet», estimant ce retard à 10 mois et qui devrait être rattrapé, selon lui, par la réception finale des nouvelles installations en mars 2021.
Dans le détail, ce projet a coûté à la compagnie pétrolière un total «de 7,5 milliards de dinars, soit 650 millions de dollars, dont 51% en dinar algérien, le projet dont les contrats avaient été signés en avril 2016 a confié au Groupe JGC (Japon) pour un délai de réalisation de 48 mois», précise le même intervenant.