Recasement des commerçants informelsAïn El Hammam

Ne pouvant construire un marché couvert, pour cause d'instabilité de terrain, l'APC d'Aïn El Hammam opte pour l'installation de cabines légères pour y installer les marchands ambulants qui squattent le centre ville.Une quarantaine de roulottes, faisant office de magasins, sont alignées le long de l'aire du marché hebdomadaire et seront bientôt attribuées, suivant des critères définis au préalable, aux «squatteurs» de l'espace public sommés de libérer la rue. Ce qui, sans aucun doute, aura un impact positif sur la fluidité de la circulation et laissera libres certaines places de stationnement des véhicules. Cependant, force est de reconnaître que la question des marchands informels a de tout temps été un casse tête difficile à gérer. Les différentes APC qui se sont succédées à la tête de Aïn El Hammam, ont tenté, mais en vain, d'y remédier. Malgré tous les efforts consentis par les uns et les autres, le problème revient toujours, au devant de la scène.
Délogés la première fois, avant le mois de Ramadhan, les vendeurs de la rue avaient rejoint l'endroit qui leur a été désigné à quelques cinquante mètres plus loin que le boulevard. Ils n'ont, malgré tout, jamais perdu espoir de revenir à leur place initiale quitte à encombrer la chaussée. Contraints de s'y installer, ils attendaient le moment opportun pour revenir sur la grande rue, «pour se rapprocher de la clientèle, surtout féminine qui, comme le veut la tradition, n'entre pas au souk», disent-ils, pour justifier leur retour.
Ces derniers jours, sans crier gare, ils réinvestissent peu à peu, les lieux. «Mais, ils ne sont là qu'en attendant la mise en place de toutes les cabines et leur attribution», nous dit-on.