Algérie

Rebonjour la violence



Ça recommence et avec ampleur. Le stade d'Annaba s'est transformé en un champ de bataille à l'occasion du match USMAn - NAHD. Il y a eu des blessés dont certains dans un état critique. A Béjaïa, le résultat nul concédé par la JSMB devant le MCA, n'était pas du goût des supporters locaux qui ont violemment exprimé leur mécontentement. La violence refait donc surface dans nos stades.
Un avant-goût de ce que sera fait demain si des mesures draconiennes ne sont pas prises dans l'immédiat. Mais qui les prendrait ' Là est toute la question. Ça dure depuis des années mais aucune mesure préventive n'a été décidée par les responsables du football, apparemment préoccupés ailleurs. Les années se succèdent et la violence ne fait qu'accroître donnant à nos stades une image d'arènes et nos supporters celle de gladiateurs. Il n'est un seul exercice du championnat qui se déroule dans la quiétude, sans violence. Et que font-ils ceux qui ont la responsabilité de gérer le football ' Rien, il faut le dire. Ils ont la tête plongée dans la «chkara» où ça sent l'argent mais de la violence, ils n'en ont cure. Faudra-t-il qu'il y ait mort d'homme pour qu'ils bougent le petit doigt ou bien tout simplement sont-ils incapables de trouver des solutions pour éradiquer cette violence ' Aucun doute, ces responsables n'ont pas les capacités de s'asseoir autour d'une table et de débattre la question. Quant aux solutions, c'est une autre histoire. En France, par exemple, les responsables de la FFF ne restent pas les bras croisés dans pareil cas. Ils sont allés jusqu'à interdire l'accès aux stades des supporters portés sur la violence. N'est-ce pas qu'ils ont interdit aux fans de l'O Marseille l'accès au stade de France et à ceux du PSG de voir leur équipe au Vélodrome ' C'est l'une des solutions pour éviter que des drames ne se produisent. Quant à nos responsables, ils ne sont là que pour plonger leur tête dans la «chkara».


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