Le dossier afférent à la démolition des cinq stations-service situées sur
le boulevard du Chalet des Pins, pour les besoins de la réalisation du pont «transrhumel», va être discuté aujourd'hui lors d'une
réunion avec le wali et à laquelle participeront toutes les parties concernées.
Selon le directeur de l'énergie et des mines, Ahmed Bouzidi,
la rencontre regroupera les directions des travaux publics, celles des domaines,
de l'énergie et des mines, de Naftal, ainsi que les
gérants de ces stations. Il s'agira, ajoute-t-il, de passer en revue la
relation de ces derniers avec Naftal, de vérifier
l'authenticité des documents que présenteront les gérants et surtout le statut
de propriétaire du terrain. «Est-ce que l'assiette foncière des stations en
question appartient aux gérants ou à la société publique Naftal
? C'est la question à laquelle il faudra répondre», notera-t-il. Et de
poursuivre que «ces interrogations ont souvent entretenu une polémique entre
les pompistes et la société publique, chacune des parties revendiquant la
propriété des lieux». Notre interlocuteur précisera qu'il s'agit surtout de
tout mettre sur la table, et ceci afin de ne léser personne et de rétablir
chacun dans ses droits.
Il est à rappeler que la réalisation du projet du viaduc géant «transrhumel», et particulièrement son tracé sur la rive
gauche de l'oued Rhumel, nécessite la démolition de
cinq stations d'essence, bien sûr contre des compensations financières pour
leurs gérants.
Ceux-ci, en apprenant la nouvelle et après l'entame de l'opération par la
démolition de l'une d'entre elles, sont montés au créneau à plusieurs reprises
pour protester contre cette décision. Décision qui, selon eux, mettra sur le
carreau la trentaine de familles qui en vivent, menaçant même de recourir à une
grève de la faim des familles concernées si le projet de démolition est
maintenu.
Cette menace et la résolution des protestataires a eu pour effet de faire
«temporiser» les autorités, qui ont gelé les travaux de démantèlement des dites
stations jusqu'à dégager et déblayer un terrain d'entente entre les
protagonistes et faire des offres de conpensation et
d'indemnisation satisfaisantes pour les «expropriés».
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Posté Le : 23/08/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com