Algérie

Réalisation des OMD



Réalisation des OMD
L'Algérie est parmi les pays pionniers qui ont pu réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Cela "lui a valu de figurer parmi les Etats au développement humain important". C'est du moins ce qu'a affirmé, à Alger, la coordinatrice résidente des Nations unies en Algérie, Cristina Amaral. "L'Algérie figure parmi les pays qui sont sur la bonne voie pour la réalisation des OMD", a souligné Mme Amaral à l'ouverture du Symposium international sur le thème "Développement humain et société de bien-être à l'aune de l'agenda post 2015", saluant le fait que l'Algérie a déjà réalisé certains de ces objectifs.Mme Amaral a relevé que l'Algérie figure également parmi les pays ayant enregistré un "progrès plus rapide" en ce qui concerne son indice de développement au niveau global grâce aux politiques nationales de réformes et l'importance donnée au volet social.Elle a mis l'accent, à ce propos, sur le travail effectué par le Conseil national économique et social (CNES), ainsi que les rencontres organisées avec les représentants de la société civile (jeunes, femmes, militants des droits de l'Homme, associations de personnes handicapées, représentants du secteur économique, organisations syndicales et universitaires).Ces rencontres ont donné lieu, a-t-elle noté, à des réflexions sur les aspirations des Algériens au-delà de 2015 et défini les priorités pour assurer le développement, à savoir l'emploi, le logement, la bonne gouvernance, l'Etat de droit, la paix, la sécurité, l'éducation et la santé et la cohésion sociale. Soulignant l'"importance majeure" de ce symposium international, Mme Amaral a indiqué que cet évènement constitue une occasion pour "croiser les regards et les expériences pour un débat enrichissant pour avoir de nouvelles idées".Il s'agit aussi d'essayer d'aller plus loin dans les concepts importants et de s'interroger sur les questions les plus pertinentes, telles que les défis et les enjeux pour les nouveaux objectifs post 2015, comment définir les nouveaux indicateurs, comment avoir plus de rapprochement entre les données nationales et internationales, a-t-elle ajouté. Il s'agit de "concevoir de meilleurs outils pour un futur équitable et durable pour les futures générations", a souligné Mme Amaral.Ces résultats, sont "le fruit" des programmes de développement arrêtés par le président de la République et qui visent essentiellement le renforcement des infrastructures du pays et la relance des capacités de production tout en veillant à la préservation des grands équilibres. Le classement de l'Algérie dépend des données qu'elle fournit De son côté, le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès a affirmé que le classement de l'Algérie dans les rapports des Nations unies dépend de la qualité des statistiques et des données fournies par les institutions nationales aux programmes de cette organisation. "Il faut être en mesure de fournir la bonne information pour pouvoir prétendre contester les résultats qui sont les outputs des rapports mondiaux et c'est pour cela que depuis quelques années nous sommes en train de travailler étroitement avec le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement)", a-t-il expliqué. Selon M. Babès, certaines administrations algériennes alimentent "mal" le système onusien de collecte de données qui servent de base pour classer les performances des pays dans les domaines comme l'éducation et la santé."Nous alimentons mal le système de collecte des données des Nations unies si bien qu'un certain nombre de résultats que nous pouvons contester, nous les contestons à tort car nous n'avons pas fourni la bonne information qui sert de calcul au niveau du bureau de New York du PNUD chargé d'élaborer le rapport mondial", a-t-il expliqué."Le défaut est dans une certaine forme de laxisme de certaines administrations qui croient détenir des informations conformes aux standards et aux normes universels qui les rendraient éligibles d'être prises en compte par le système de collecte des informations et des statistiques des Nations unies", a estimé le président du CNES.Pour remédier à cette situation, M. Babès a fait savoir que le CNES bénéficie, depuis quelques années, de l'expertise du PNUD pour valider les rapports nationaux."Sous le contrôle expert du PNUD nos rapports nationaux sont maintenant validés. Ces rapports sont en décalage à cause d'un problème de chronologie de production de document mais nous sommes en train de nous rapprocher petit à petit des résultats du rapport mondial parce que nous avons pu ici et là combler les lacunes", a-t-il conclu.




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