Algérie

Réalisation des centrales électriques : La fabrication de quelques lots de Sonelgaz se fera en Algérie



Réalisation des centrales électriques : La fabrication de quelques lots de Sonelgaz se fera en Algérie
Le P-DG du groupe Sonelgaz, M. Nourredine Boutarfa, a déclaré au cours d'une conférence de presse sur les réalisations et les investissements de son groupe qu'en domiciliant en Algérie la fabrication de quelque lots de centrales électriques, Sonelgaz "va réduire les coûts des contrats EPC (Engineering, procurment & construction ou clé en main). Cette politique nous a aidés à ramener les coûts d'une centrale de 8 000 MW au prix de celle de 2 500 MW", a-t-il illustré.Selon le P-DG, la société retenue à cet effet s'est engagée à s'associer en partenariat avec Sonelgaz dans la réalisation d'un complexe industriel pour fabriquer en Algérie des turbines à gaz et des turbines à vapeur, des alternateurs ainsi que leurs systèmes de contrôle commande. Dans une deuxième étape, qui est en cours, il est attendu la réalisation en Algérie d'autres équipements essentiels en partenariat ou par l'acquisition d'une licence. Il est prévu dans ce cadre de créer en partenariat avec des groupes étrangers une société spécialisée dans l'EPC, c'est-à-dire dans la réalisation complète du projet afin d'investir l'engineering de détail et d'approvisionnement qui permettra à l'avenir au groupe Sonelgaz de réaliser des centrales électriques en lots totalement décomposés, a fait savoir le dirigeant du groupe. La décomposition de lots favorisera la fabrication de bon nombre d'autres composants en Algérie, a précisé par ailleurs M. Boutarfa.
"Nous sommes sur les meilleurs prix pratiqués sur les marchés internationaux", a-t-il dit. Selon le dirigeant de Sonelgaz cette décision est un retour à la politique qui a prévalu avant la promulgation de la loi 2002 sur l'électricité et qui donnait à la Sonelgaz le monopole dans la réalisation des centrales électriques en s'appuyant sur des projets d'intégration industrielle.
Avec la loi de 2002, a-t-il expliqué, ce monopole a été enlevé à Sonelgaz. Les entreprises qui ont construit des centrales électriques après cette date se souciaient peu de l'intégration industrielle et recouraient à la formule clé en main pour l'acquisition de ces centrales.
"Ces entreprises avaient des stratégies commerciales et non pas des stratégies d'intégration industrielle", a tenu à préciser M. Boutarfa.
La première étape dans l'application de la décision de l'abandon de la clé en main a été franchie à l'issue de l'ouverture des plis des offres portant fourniture d'îlots de puissance associée. D'autre part, le groupe Sonelgaz compte abandonner progressivement la formule clé en main dans l'attribution des marchés de réalisation des centrales électriques, une décision qui va réduire le coût de construction de ces usines, comme l'a également annoncé son P-DG, Nourredine Boutarfa. "Sonelgaz a décidé d'abandonner d'ores et déjà la clé en main pour les postes et lignes électriques haute et très haute tensions. Pour les centrales électriques la clé en main sera abandonné progressivement dans l'objectif de domicilier la fabrication des équipements en Algérie", a déclaré M. Boutarfa au cours de cette conférence de presse sur les réalisations et les investissements de son groupe. Par ailleurs, Le P-DG de Sonelgaz a écarté tout lien entre cette décision et les présumés scandales de corruption, liés à l'attribution de deux centrales électriques par le biais de la formule clé en main.
Mais il a reconnu que cette décision, tant souhaitée par son groupe devrait réduire sensiblement les coûts de réalisation des centrales électriques.
Abordant le sujet de la demande en électricité, le P-DG de Sonelgaz a affirmé que celle-ci a été satisfaite durant l'été grâce aux investissements consentis par les sociétés du groupe qui ont permis de mobiliser une puissance de 12 149MW.
"Aucun délestage n'a été opéré sur le réseau interconnecté nord et la qualité de service même si elle reste à améliorer a été nettement meilleure que celle de l'été 2012", a-t-il indiqué à ce propos.
"Le contexte de croissance forte de la demande exige en permanence la mise en service de nouveaux moyens de production, soit près de 2 000 MW par an pendant dix ans et 2,5 milliards de dollars d'investissements chaque année", a conclu M. Nourredine Boutarfa.


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