Algérie

Real Madrid et FC Barcelone : Au nom de l'exigence


Real Madrid et FC Barcelone : Au nom de l'exigence
Preuve que le Real Madrid et le FC Barcelone ne sont pas des clubs tout à fait comme les autres : ils ont chacun marqué cinq buts ce week-end, sont leaders de la Liga, mais leurs entraîneurs respectifs, Manuel Pellegrini et Pep Guardiola, critiquent la manière. Deux petites phrases sèches sont venues tempérer la douce euphorie qui régnait à Barcelone et à Madrid après le succès du Barça samedi face à l'Atletico Madrid (5-2) et celui du Real dimanche contre Xerez (5-0). Guardiola : « En tant qu'entraîneur, ce match ne m'a pas enthousiasmé. » Pellegrini : « Aujourd'hui, nous n'avons pas fait un bon match. » Dans le détail, les deux entraîneurs reprochent à leurs équipes, qui se partagent la première place en compagnie de l'Athletic Bilbao, de ne pas avoir eu suffisamment le contrôle du jeu.C'est ainsi au Real comme au Barça : quand les équipes osent, jouent bien mais perdent, c'est la crise, ou presque. Quand elles gagnent, qui plus est largement, mais que le beau jeu n'est pas toujours au rendez-vous, ça ne va pas non plus. « Nous n'avons pas contrôlé le match », enfonçait Guardiola. « Nous ne sommes pas allés suffisamment au bout de certaines actions et nous aurions dû garder plus le ballon. » Pellegrini pointait surtout du doigt le fait que son équipe a perdu « beaucoup trop vite le ballon, surtout dans les 20 minutes de la première période ».« Fainéante »Leurs propos peuvent paraître excessifs, tant le Barça et le Real ont finalement été loin de frôler la défaite ce week-end. Les deux équipes ont ouvert le score très tôt (2e minute pour le Barça par Ibrahimovic, 1re pour le Real par Cristiano Ronaldo) et une seule a vu son adversaire réduire le score, la catalane, mais elle menait encore de deux buts devant l'Atletico (4-1, puis 4-2). Le Real a lui fini par se mettre définitivement à l'abri à la 75e minute, avec un nouveau but de l'ailier portugais, avant de marquer trois autres buts dans les 10 dernières minutes. Mais en y regardant de plus près, on se dit que Guardiola et Pellegrini n'ont pas tort. Le Barça, pensant avoir fait le plus dur après avoir inscrit quatre buts en 41 minutes, s'est indéniablement relâché. Ce qui peut coûter cher quand jouent en face des joueurs comme Sergio Agüero et Diego Forlan. Surtout, le Barça aurait dû savoir enfoncer plus tôt une équipe comme l'Atletico, en plein doute.Le reproche n'est pas le même pour le Real car l'équipe ne s'est pas relâchée. Disons plutôt que son but à la première minute l'a rendue fainéante. Les Madrilènes n'ont pas voulu (pas su ') avoir le contrôle du ballon. Ce que le public, et Pellegrini, n'ont pas compris face à une équipe comme Xerez, promu cette saison et dernier du classement. Mais ce qui ressort surtout des critiques de Guardiola et Pellegrini, c'est finalement le fait de vouloir éviter à leurs joueurs tout excès de confiance, tout sentiment de supériorité, surtout aussi tôt dans la saison. Car ils savent pertinemment que cela finit par payer. Et les matches vont s'enchaîner : 4e journée de Liga cette semaine, 5e journée ce week-end, 2e journée de Ligue des champions la semaine prochaine...
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)