Réadaptation d'El-ouali Tahar retourne en son saint lieu, de Tahar Ouettar

Pour sa participation à la manifestation "Constantine, capitale de la culture arabe 2015", le Théâtre régional de Batna présentera une pièce théâtrale de haute facture en rendant hommage à un grand homme de la littérature algérienne, feu Tahar Ouettar. Pour la participation aux festivités de Constantine, on a fait appel au metteur en scène Omar Fetmouche, qui n'est pas à son premier travail sur l'œuvre de Tahar Ouettar, mais à sa deuxième production. Ce qui va certainement permettre une meilleure approche mais, également, la conception d'un travail à la hauteur de l'écrivain. C'est son dernier roman El-ouali Tahar retourne en son saint lieu, qui a été choisi pour être adapté sur les planches du TR de Batna. Aoudet el wali (le retour du ouali), est une adaptation de Mohamed Bourahli où il est question sur le pouvoir despotique entre pratique et abus. Le metteur en scène Omar Fetmouche, qui est à son premier travail après sa retraite administrative, n'est pas à sa première mise en scène avec le TR de Batna. D'ailleurs, il considère Batna comme sa deuxième ville, nous dit-il. Quant au casting, le metteur en scène exprime son ample satisfaction des comédiens du TR de Batna, ajoutant qu'il y a une complicité entre lui et ses comédiens, ce qui facilite le travail. Après un travail de lecture et ayant abordé les deux aspects, à savoir la lecture et analyse du roman, aussi lecture de la pièce en présence de l'adaptateur M. Bourahli, vient le travail impératif des personnages. Pour s'habituer à la pièce, il nous a informés que le réalisateur doit avoir une approche psychologique et physique nécessaire, voire impérative. Le prélude semble bien se passer sachant que l'équipe artistique coordonne sans cesse pour la réussite de cette œuvre en arabe classique. Le scénographe Zaboubi et l'auteur-compositeur et musicien Salim Souhali font partie du groupe. Ils sont chargés de mener à bon port cette pièce qui va prendre part aux festivités de "Constantine, capitale de la culture arabe 2015". M. Zerara, premier assistant, nous révèle être très optimiste quant aux préparations et à la bonne disposition des comédiens qui ne sont pas à leur première sortie. D'ailleurs, le TR de Batna n'est plus à présenter au large public puisque ce dernier collectionne différents prix et récompenses qui ornent l'armoire de l'édifice.R. H.