Algérie

réactions internationales



François Hollande, président français
«La lumière doit être faite sur ce meurtre»
Le président français, François Hollande, a condamné jeudi «avec la plus grande fermeté» l'assassinat, à Tunis, du responsable d'un parti d'opposition tunisien, le député Mohamed Brahmi. Dans un communiqué diffusé par la présidence, le chef de l'Etat français a «demandé que la lumière soit faite au plus vite sur ce meurtre, comme sur celui dont Chokri Belaïd (opposant, Ndlr) a été la victime il y a moins de six mois». Plus tard, de Ljubljana où il participait à un sommet informel des pays des Balkans occidentaux, il a fait part de son «effroi pour cet assassinat qui touche un démocrate qui s'engageait pour l'avenir de son pays». «Ceux qui ont commis cet acte odieux veulent atteindre la Tunisie dans son ensemble et la France dans ces circonstances doit être aux côtés du peuple tunisien», a-t-il ajouté.
Marie Harf, porte-parole adjoint du département d'Etat américain.
«Ce n'est pas le premier assassinat politique»
Les Etats-Unis ont condamné, jeudi dernier, l'assassinat du coordinateur général du Mouvement populaire et membre de l'Assemblée nationale constituante en Tunisie, le député Mohamed Brahmi. «Nous condamnons fermement l'assassinat de Mohamed Brahmi, membre de l'Assemblée nationale constituante tunisienne et figure de l'opposition. Nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille, aux amis et aux collègues de M.Brahmi et au peuple tunisien», a déclaré la porte-parole adjoint du département d'Etat américain, Marie Harf, en entamant son briefing quotidien. La porte-parole du département d'Etat a rappelé que le meurtre de M.Brahmi «n'est pas le premier assassinat politique depuis la révolution de la Tunisie, et il n'y a aucune justification pour de tels actes scandaleux et lâches en Tunisie démocratique».
Le département d'Etat a demandé au gouvernement tunisien de «mener immédiatement une enquête transparente et professionnelle afin de s'assurer que les auteurs soient traduits en justice dans les meilleurs délais, conformément à la loi tunisienne et aux obligations internationales». Par ailleurs, la porte-parole a souligné que les Etats-Unis appelaient tous les Tunisiens à renoncer à la violence et à s'exprimer pacifiquement, ajoutant que la violence ne résoudra pas les problèmes des Tunisiens comme elle n'est pas la réponse appropriée à cet assassinat et elle ne fera que provoquer plus de violence.
Ban Ki-moon secrétaire général de l'ONU
«Un acte odieux»
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné jeudi l'assassinat du coordinateur général du Mouvement populaire et membre de l'Assemblée nationale constituante en Tunisie, le député Mohamed Brahmi, le qualifiant d' «acte odieux», a indiqué un communiqué.
«Le secrétaire général condamne aujourd'hui l'assassinat de M.Mohamed Brahmi, un politicien de l'opposition et membre de l'Assemblée nationale constituante de la Tunisie», a déclaré le porte-parole de M.Ban dans un communiqué. Le secrétaire général a souligné qu'il s'agit du deuxième assassinat d'une personnalité politique de premier plan en Tunisie cette année, indique le communiqué. «Il appelle au calme et souligne que les actes de violence politique affaiblissent les institutions étatiques légitimes qui sous-tendent le processus démocratique».
Catherine Ashton,chef de la diplomatie européenne de l'UE
«Il faut une réponse citoyenne et pacifique»
L'Union européenne a condamné, dans un communiqué, l'assassinat du député de l'opposition tunisien, Mohamed Brahmi et a appelé la Tunisie à une «réponse citoyenne et pacifique» à ce meurtre. «Je condamne avec la plus grande fermeté l'assassinat (...) du député de l'opposition Mohamed Brahmi, intervenu le jour même de l'anniversaire de
la proclamation de la République», a déclaré dans le communiqué, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.
«L'UE appelle les autorités tunisiennes à faire toute la lumière sur ce meurtre, pour traduire sans délais devant la justice les responsables, alors que les meurtriers de Chokri Belaïd, assassiné le 6 février 2013, n'ont toujours pas été arrêtés ni traduits devant la justice», a-t-elle ajouté. «Ces assassinats politiques représentent des attaques menées par les ennemis de la démocratie contre la République, le peuple tunisien et les valeurs de la révolution du 14 janvier 2011».
«L'UE appelle tous les acteurs politiques, économiques et sociaux ainsi que les militants de la société civile attachés au processus démocratique à apporter leur appui à une réponse citoyenne et pacifique au meurtre», a conclu Mme Ashton.


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