Réactions

ABDELAZIZ BOUTEFLIKA L'Algérie perd en la personne de Ben Bella l'un de ses grands hommes et un des sages dirigeants africains. Les grands hommes nous quittent mais leur souvenir demeure éternel. L'un des plus éminents dirigeants de l'Etat algérien moderne et un des sages dirigeants africains, le président moudjahid Ben Bella nous a quittés. Le nom du défunt demeurera étroitement lié à  l'histoire du Mouvement national, de la glorieuse guerre de Libération et de l'édification de l'Etat algérien moderne qu'il a marquée de son empreinte par ses actions et son apport depuis qu'il fut à  la tête de l'organisation spéciale du Mouvement pour le triomphe des libertés et de la démocratie (MTLD). Le long parcours de militant du défunt était jonché de ténébreuses années d'emprisonnement durant lesquelles il a eu à  subir les affres de la torture et la douleur de l'exil, des maux qui n'ont pu avoir raison de sa détermination à  aller de l'avant et de son attachement au droit de son peuple à  la liberté et au recouvrement de sa souveraineté.

ABDELKADER BEN SALAH. Président du Conseil de la nation Le décès de l'ancien président est un moment tragique et de fin de parcours d'une grande personnalité qui fut parmi les sages d'Algérie. L'Algérie a perdu en la personne d'Ahmed Ben Bella une personnalité nationale hors pair de la trempe des grands leaders qui ont contribué à  l'édification de l'Etat indépendant. Son cœur ne battait que pour l'Algérie qu'il voulait grande.

ABDELAZIZ ZIARI. Président de l'Assemblée populaire nationale (APN) L'Algérie perd avec sa disparition un fervent militant et moudjahid de la première heure et l'un des symboles ayant participé à  la libération de l'Algérie du joug colonial. C'est avec une profonde affliction que j'ai appris la douloureuse nouvelle. Mû par son souci d'œuvrer sans relâche à  la préservation des intérêts suprêmes de l'Algérie et nonobstant son âge avancé, le défunt a toujours su apporter sa contribution aux efforts d'édification d'un Etat libre, loin de toute hégémonie étrangère. Le défunt jouissait d'une place de choix parmi les personnalités arabes et africaines distinguées grâce à  son parcours honorable qui lui a valu d'être élu à  la tête du groupe des sages de l'Union africaine (UA).

AHMED OUYAHIA. Premier ministre Sa disparition est une grande perte pour l'Algérie en particulier et pour le Monde arabe et l'Afrique en général. C'est avec une grande tristesse et une profonde affliction que j'ai appris la nouvelle de sa mort. Nul doute qu'avec sa disparition, l'Algérie perd un de ses grands piliers et un éminent militant et moudjahid qui a voué sa vie à  la libération et l'affranchissement de sa patrie avant de prendre les rênes du pouvoir en tant que premier président de l'Algérie indépendante où il a accompli pleinement son devoir en matière d'édification de l'Etat algérien moderne.
FRANÇOIS HOLLANDE. Le candidat socialiste à  l'élection présidentielle française Je l'avais rencontré lors de mon dernier séjour en Algérie en décembre 2010. Il restera, pour les Français et pour les Algériens, l'un des symboles d'une étape historique décisive de nos deux pays. Cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie, et quelques semaines après l'anniversaire des Accords d'Evian, je formule le vœu que les peuples algérien et français puissent s'engager dans une nouvelle à¨re de coopération.

JEAN-PIERRE CHEVèNEMENT. Sénateur et président de l'Association France-Algérie. L'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance. Au nom de l'Association France-Algérie, je salue la mémoire d'Ahmed Ben Bella. Avec lui, l'Algérie perd l'un des premiers artisans de son indépendance qui a combattu le colonialisme, insupportable au peuple algérien, dont notre pays n'avait pas su se départir. Il a su, en 1964, renouveler les liens de coopération de son pays avec la France. L'Association France-Algérie partage l'émotion du peuple algérien devant la disparition de cette figure si décisive de son histoire.