Algérie

RCK : Un pied déjà en DNA et nul n'assume


RCK : Un pied déjà en DNA et nul n'assume
"...Les dirigeants koubéens ne sont pas capables de gérer leur club..."
A Kouba, c'est la montagne qui accouche d'une souri et le naufrage continue puisque le club se retrouve premier relégable. Désormais, les Vert et Blanc n'ont rien à espérer vis-à-vis des autres clubs et ce, sur tous les plans. Malheureusement, c'est l'amère réalité laquelle le RCK est en train de vivre depuis deux saisons de galère. Le club se dirige vers l'inconnu et les joueurs ne savent plus où mettre la tête. Les dirigeants koubéens ne sont pas capables de gérer leur club ou de défendre ses intérêts. En dépit du constat amer, la question qui se pose : les dirigeants actuels sont-ils, à ce point, incompétents pour ne pas pouvoir, au moins, assurer le maintien sans trop de pression ' L'exercice 2011/2012 est le pire dans la mesure où le RCK a connu toutes les blagues et les énigmes. Plusieurs facteurs sont à l'origine de ce naufrage, à commencer par la direction actuelle sans oublier le fameux, soi-disant, preneur. Le premier a géré le RCK comme une propriété privée, oubliant qu'il est à la tête d'un prestigieux club alors que le second a recruté des joueurs sans les payer et avant de prendre les commandes. Ce qui a eu pour effet d'engendrer des luttes intestines, chacun cherchant ses propres intérêts occultant ainsi le sort du club. Il y a ensuite le pseudo stage de préparation d'intersaison, ou plutôt les vacances, effectué à Benhaddad. C'est ce qui explique que la plupart des joueurs éprouvent beaucoup de peine à terminer, non pas le match, mais à tenir une mi-temps. Cela sans oublier l'instabilité qui a caractérisé la barre technique. Pas moins de trois techniciens se sont succédé à la barre technique des Vert et Blanc depuis juillet dernier, avec une moyenne d'un entraîneur chaque 60 jours. Parmi tous ceux qui sont passés à Kouba, un seul coach a fait ses preuves. D'ailleurs, c'était l'homme qui était en mesure de mener l'équipe à bon port. Il s'agit d'Abdelhakim Boufenara. Les joueurs regrettent son départ, à l'image de tous les Koubéens qui se sont rendus à l'évidence que Boufenara était le technicien qu'il fallait pour leur équipe, mais la direction du club a voulu autrement. Ainsi, le cauchemar a été prévisible et les Koubéens sont appelés à sauver ce qui reste à sauver, s'il reste bien sûr quelque chose. Les joueurs, le staff technique ainsi que les supporters sont déçus et leur mission de maintien se complique. Tout ce qu'on dira ne changera rien et les plus optimistes n'ont qu'à croiser les doigts et attendre un miracle du ciel pour que cette grande école retrouve son blason d'or. Certains fidèles supporters souhaitent la descente du RCK en DNA afin qu'il puisse retrouver ses vrais hommes d'antan. D'autres nous diront qu'il était une fois le RCK où l'ensemble des clubs et responsables des instances lui faisaient mille et un calculs. En conclusion, assumez, puisque si le Raed rétrograde, il disparaîtra à jamais.
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