RCK : A deux jours du match contre Saoura : Boufenara exige les trois points

Y a-t-il un dirigeant au RCK '
Les Vert et Blanc continuent leur micro cycle de préparation en prévision du prochain match face à Saoura. En marge de la séance d'entraînement de dimanche dernier, le staff technique a improvisé une réunion avec les joueurs. Une rencontre marquée par un discours franc et sévère du coach Abdelhakim Boufenara à l'encontre de ses interlocuteurs. Il n'a pas hésité à secouer ses éléments et les inciter à se concentrer plus sur leur travail. En toute diplomatie, Boufenara a sermonné ses poulains tout en les motivant à se racheter rapidement le week-end prochain. Pour lui, le RCK doit impérativement renouer avec la victoire, notamment lorsque l'équipe évolue à domicile. Gagner à Benhaddad permettra au club d'éviter d'être menacé directement par le purgatoire. «Vous savez, le prochain match contre Saoura est déterminant pour la suite de la compétition. A présent, vous avez la chance d'évoluer sans pression mais désormais ce ne sera plus le cas. Notre équipe garde toutes ses chances intactes pour réussir quelque chose. Afin de ne pas fausser nos calculs, vous êtes dans l'obligation de gagner ce match. Donc, la balle est dans votre camp et j'attends une réaction positive de votre part dès la prochaine rencontre. Nous n'avons plus droit à l'erreur si on veut éviter la pression et terminer ainsi la saison à l'aise. On ne fera plus de calculs, vous devez impérativement bien négocier vos matchs à domicile à l'avenir», a-t-il lancé. De leur côté, les coéquipiers de Mokrani, qui pourrait reprendre sa place dans les bois à la place de Bouikni, sont déterminés à battre leur adversaire et ne plus faire de concessions at home.
Y a-t-il un dirigeant au RCK '
Ce qui se passe au RCK depuis deux saisons déjà est unique sur tous les plans. Absence de moyens matériels et financiers et surtout de dirigeants. La débandade au sein du club koubéen se confirme de jour en jour et le club se retrouve livré à lui-même. On ne veut pas évoquer les déplacements de l'équipe, mais lorsque le Raed évolue à domicile, on constate l'absence des dirigeants. A l'exception du manager général, Samir Baha, qui demeure toujours seul aux côtés des joueurs, aucun autre dirigeant n'a le moindre poids dans le club. Certains sont présents mais ils passent inaperçus. Prenez l'exemple de l'ASMO'