Algérie

RCD. Sadi ne croit pas à la transparence



«Ce n'est pas en 2012 que les Algériens auront un Parlement légitime et performant», a-t-il affirmé, hier, sur les ondes de Radio France International (RFI). Interrogé sur la venue d'observateurs internationaux pour suivre les élections législatives, Saïd Sadi n'accorde pas de confiance à  la méthode choisie par l'administration. «Il faut six mois pour que la phase de l'assistance soit mise en place pour assainir tout ce qui est logistique ; nettoyer les fichiers électoraux et vérifier si les concentrations des bureaux de vote ne privilégient pas tel parti plutôt que tel autre.» Pour appuyer ses doutes, il ajoute : «Ceci nous l'aurons pas. C'est une idée à  éliminer.» Sur le même point, Sadi pense que «le régime pourrait laisser venir un certain nombre d'observateurs pour s'assurer s'il n'y a pas de falsification de procès-verbaux, ou si on n'empêche pas les gens de voter». Le président du RCD indique, toutefois, que «ceci semble devoir se faire, mais nous sommes absolument loin du compte».  «Tel que nous connaissons le régime algérien, eu égard aux lois qu'il vient de faire passer au Parlement et qui sont toutes liberticides, nous avons des raisons de considérer qu'il n'y a aucune volonté d'ouverture», conclut Saïd Sadi.

 


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