A l'issue de la clôture de la session de printemps de l'APN et du Sénat, la formation de Saïd Sadi a réagi, soulignant que cette clôture signe, encore une fois, la marginalisation de l'institution parlementaire.
Instance de législation et de contrôle de l'action gouvernementale, le Parlement est réduit à une fonction alibi de la façade démocratique que le pouvoir cultive à destination de l'extérieur. « Le phénomène n'est pas nouveau, mais la culture du viol de la Constitution s'est particulièrement systématisée depuis 1999 », a affirmé le groupe parlementaire du RCD, qui condamne cette confiscation arbitraire de la vie institutionnelle.Le RCD dénonce le fait que le chef de gouvernement sortant soit parti sans avoir évalué sa gouvernance, en violation de l'article 84 de la même Constitution, qui l'oblige à le faire devant la représentation nationale. De même, pour le nouveau chef du gouvernement qui est arrivé sans présenter son programme devant le Parlement en violation de l'article 80 de la norme suprême.Le RCD conclut que le respect du droit par les dirigeants n'a jamais été un souci majeur pour le régime algérien depuis l'indépendance. C'est de cet abus que la désaffection des citoyens devant leur Etat trouve sa raison d'être.
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Posté Le : 16/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. N.
Source : www.elwatan.com