RCA

Samedi passé au stade du 20 Août 1955, le RCA a été laminé par des Sang et Or déchaînés sur tout le rectangle vert. Les camarades de Harrouche ont essuyé une lourde défaite sans appel : 3-0. Les hommes de Mihoubi dont c'était le premier banc de touche, submergés, n'ont fait que subir la furia et les assauts répétés des Sang et Or.Vite dit, les gars de la Mitidja sont passés tout près de la correction si les attaquants Sang et Or avaient maîtrisé un peu plus leur self control à l'approche des buts de Fellah. Pis, ce dernier, aidé par la baraka, a sauvé la face à ses coéquipiers par des arrêts réflexes inouïs. Personne chez les Arbéens n'aurait trouvé à redire si le score avait atteint des proportions élevés tant les Bleus étaient méconnaissables sur toute la ligne ne suivaient que du regard leur adversaire.Au vu du match, les gars de la Mitidja donnaient l'impression d'être présents juste pour les formalités comme l'atteste leur rendement où à aucun moment du match ne sont venus inquiéter le portier Ghalem. Le RCA qui, au long de 11 journées jouées n'a fait que souffler le chaud et le froid pour ses supporters, vient, par le biais de cette médiocre prestation, prouver que quelque chose ne tourne pas rond dans l'équipe.Même ses propres supporters n'arrivent pas à s'expliquer ce rendement d'un pas en avant et un autre en arrière en matière de résultats alors que son riche effectif regorge de talents. Une seule explication à leurs yeux : «L'équipe a été perturbée depuis l'entame de la saison par les changements opérés à la barre technique.» Mais ceci n'explique pas cette absence de volonté que l'on constate ces derniers temps parmi les joueurs, un certain malaise s'est installé et ne dit pas son nom.Du pain sur la planche pour la direction du club et le nouveau coach du RCA, qui sont appelés à s'appuyer sur cette humiliante défaite pour rebondir car, samedi prochain, pointe un gros calibre : l'Entente de Sétif. A défaut, c'est la tête dans le sac pour le restant du parcours qui attend les Bleu et Blanc de L'Arbaâ.