RC Kouba : Rien ne va plus au Raed

Notre indiscrétion nous a amenés  à savoir que le mal des Koubéens est plus profond que celui vécu sur terrain par l’équipe. Nous avons appris plus loin que «les joueurs n’ont plus le cœur à l’ouvrage», selon un dirigeant actif. Ces joueurs : «craignent pour leur avenir en l’absence d’un président et que la situation que traverse  le club administrativement les inquiète fortement», affirme notre source. Pire, ces derniers comptent «entamer un mouvement de protestation à compter de ce dimanche pour faire bouger les choses et avoir un interlocuteur fiable afin d’être rassurés et travailler dans la sérénité». Il est vrai que la situation sur le plan administrative est peu reluisante, déjà la saison dernière est restée telle et n’a pas progressé d’un iota depuis la reprise des entraînements en juillet, à cause des divergences et des querelles intestines et comme principale entrave la position d’un ex- président et d’autres actionnaires qui, semble-t-il, refusent  de céder le témoin d’un côté et de l’autre d’un futur président qui refuse de s’impliquer davantage financièrement,  tant qu’il n’est pas intronisé président du comité d’administration, souligne notre interlocuteur. Tout le malaise que vit actuellement l’équipe koubéenne  se résume à cette guerre des tranchées que se livrent à distance les deux parties, comme l’illustre si bien cette banderole accrochée par les fans  koubéens, ce vendredi, dans la tribune du stade Benhaddad où l’on pouvait y lire toute la signification de leur ras-le-bol : «Bouzid, on ne veut plus de bricolage : dégage». Une manière à eux de faire savoir à l’ex- président qu’ils ont fait leur choix pour le futur président du club, en l’occurrence Salim Messani. Un appel qui a peu de chances d’aboutir car l’ex- président  du club, Bouzid Negache, s’est déjà exprimé sur le sujet, en faisant valoir son retrait du club par la prise en charge officielle et notifiée du passif du club. Chose qui n’a pas abouti jusque là pour des raisons qui restent à éclaircir. Entre temps, les Vert et Blanc continueront à manger leur pain  noir et auront notamment de sérieuses difficultés à préparer leur prochain déplacement. En un mot, rien ne va plus dans la maison des Vert et Blanc de Kouba, où tout semble se figer dans un stand-by inquiétant.