Malgré toutes les assurances données par les dirigeants koubéens pour
résoudre le problème financier qui se pose avec acuité, les choses n'ont pas
évolué d'un iota. Même plus, la situation risque d'empirer davantage. Pour
résumer le tout, la crise risque de s'installer dans la durée dans la maison
koubéenne, alors que la jeune formation, drivée par Nabil Medjahed, garde ses
chances intactes pour décrocher une place sur le podium, synonyme d'accession à
l'étage supérieur.
Nabil Madjahed, conscient de la situation, n'a pas tari d'éloges sur ses
joueurs qui, dit-il, donnent le meilleur d'eux-mêmes et ce malgré ce problème
financier latent qui, à la longue, portera un coup dur au moral des joueurs.
Donc, malgré la bonne volonté du staff technique, à un moment donné, le message
ne passe plus. Les joueurs, las des promesses non tenues, s'estiment piégés.
Conséquences : les résultats ne suivent pas. Lors des trois dernières
sorties, la formation banlieusarde n'a récolté qu'un seul point sur les neuf en
jeu. Ce qui a fait sortir de ses gonds le président Hadj Bouzid Negache. Mais
peut-on blâmer les joueurs et le staff technique qui attendent avec impatience
le règlement de leurs arriérés, quatre mois de salaire et cinq primes de match
? La patience, dit-on, a des limites et le président fait la sourde oreille.
Selon une source digne de foi, le premier responsable du RCK n'a pas
ménagé son entraîneur lors d'une réunion provoquée avec les joueurs après la
séance d'entraînement de dimanche, le rendant responsable de cette baisse de
régime accusée par son équipe. Même plus, il a fait preuve d'une surprenante
agressivité : et n'était-ce l'intervention des joueurs, la situation aurait
dégénéré. Contacté par nos soins, l'entraîneur Nabil Medjahed a confirmé cette
information et s'est dit outré par le comportement bizarre du président, que
beaucoup de ses collègues envient en raison du bon parcours du Raed. Et
d'ajouter : « Si c'est moi le problème, je suis prêt à partir. Mais qu'on me
régularise et que cela se fasse de façon réglementaire, c'est-à-dire par écrit
».
De son côté, un joueur qui a requis l'anonymat persiste et signe que les
joueurs sont solidaires de leur entraîneur et désavouent la démarche du
président qui devrait faire face à ses responsabilités, au lieu de leur
adresser des reproches infondés.
En somme, c'est bien regrettable d'en arriver là pour un club formateur
qui enfanté de grands joueurs à l'image des Amirouche, Assad, Kaci Saïd, les
frères Aït Chegou, sans oublier l'adjoint de Nabil Medjahed, Hamada.
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Posté Le : 13/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M A
Source : www.lequotidien-oran.com