Algérie

Rassemblement des sinistrés de Reghaïa devant la wilaya : «Attribuez-nous les logements des bénéficiaires de Diar Echams»



De représentants des 183 familles occupant les chalets Korichi et des 317 familles occupant les chalets Ain El-Kahla à  Reghaïa ont observé, hier, un rassemblement devant le siège de la wilaya d'Alger, pour solliciter leur relogement avant l'hiver. «Ce sont des containers aménagés en chalets que nous occupons depuis 9 ans. Il nous est impossible d'y passer un autre hiver», déclare Khadidja, un représentant du collectif  qui habite le site Korichi. Les protestataires affirment que ces décisions sont établies en leurs noms et non pas au noms de leurs parents. Omar assure quant à  lui que «les familles relogées, dimanche dernier, des chalets de la Gare (Reghaïa) n'habitent ce site que depuis une année. Elles ont été relogées à  notre place», déplore-t-il. La médiatrice de la wilaya, qui a reçu une délégation des protestataires, a tenté de les convaincre de patienter jusqu'à mercredi le temps de soulever leurs préoccupations au wali. Néanmoins, les contestataires sont restés sceptiques : «Nous avons des doutes. Pourquoi, nous repoussent-ils jusqu'au dernier jour de l'actuelle opération de relogement ' Nous ne pouvons plus attendre. Nous devons àªtre recasés avant le début de l'hiver», expliquent-ils. Les protestataires ont, enfin, exprimé le vœu d'être relogés au niveau du site Ouled Mendil (Birtouta) que les habitants du quartier Diar Echams refusent. «S'ils ont des raisons de ne pas y aller, nous n'avons aucun inconvénient à  le faire. Avant que nos maisons ne tombent, nous étions des résidents des daïras d'Hussein Dey et de Bab El Oued», expliquent-ils en affirmant qu'ils seront plus nombreux lors du prochain rassemblement qu'ils comptent organiser dans le cas où la wilaya ne répond pas à  leurs doléances. Par ailleurs, les huit familles de la rue de la Mer rouge au niveau  de la Casbah, dont l'habitation menace ruine, étaient, hier, parmi les contestataires. «Nous devions àªtre relogés du temps de Cherif Rahmani. Notre habitation a été ensuite classée orange 4 lors du séisme de 2003. Après la chute d'un pan de mur en mars, nous risquons nos vies et ceux de nos enfants en y habitant», indique l'une de leurs représentantes.


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