Hier, plusieurs familles et proches de détenus incarcérés à Oran, pour des affaires de droit commun et quelques affaires criminelles, ont manifesté devant la cour d'Oran, pour dénoncer ce qu'elles qualifient «de durée de la détention provisoire excessive allant jusqu'à 2 ans. Ainsi que des condamnations par des durées d'emprisonnement assez lourdes allant jusqu'à 20 ans pour détention ou vente de drogue».La plupart de ces familles ne nient pas que leurs proches ont commis des délits, mais «pas à la mesure de la condamnation exagérée et injuste, alors que les gros bonnets qui inondent le marché avec ces drogues restent intouchables», nous ont-elles confié.
Les manifestants déplorent également que leurs proches ne puissent pas bénéficier de la grâce : «Mon fils n'a fait que consommer de la drogue, il pourrait avoir une seconde chance.»
Pour ces familles, avec le Hirak, manifester est devenu plus accessible surtout lorsqu'il s'agit d'un domaine aussi sensible comme la justice.
Ils espèrent que «l'indépendance de la justice permettra de revoir ces affaires en suspens ou jugées sévèrement».
A. B.
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Posté Le : 11/06/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amel Bentolba
Source : www.lesoirdalgerie.com