Algérie

Rassemblement des acquéreurs devant l'agence foncière



Les 45 acquéreurs de lots de terrain au lotissement d'El-Maghra, dans la commune de Boukhelifa (Béjaïa), ont observé, hier, un rassemblement devant le siège de l'agence foncière de Béjaïa, sise à la cité Tobbal.Les manifestants réclament, selon leur collectif, l'octroi de leurs actes de propriété par l'agence foncière de Béjaïa. Ils ont bénéficié de ces lots de terrain à bâtir, selon leurs déclarations, en 1995, au lotissement d'El-Maghra, auprès de ladite agence foncière.
Les bénéficiaires, précise la même source, avaient payé par tranches successives la totalité du montant dû. Sauf que, 26 ans après, ils n'ont toujours pas eu leurs actes de propriété et ne savent plus quoi faire pour les obtenir. Hier, ces acquéreurs ont décidé de frapper aux portes de l'agence foncière, en observant un rassemblement devant son siège.
"On a été bloqué par un indu occupant qui s'est installé illicitement en construisant une bâtisse pour l'élevage d'ovins et de caprins après avoir bénéficié d'une assiette de terrain dans ce lotissement à titre précaire et révocable de la part du maire de Boukhelifa", déclarent à Liberté les membres dudit collectif.
"L'agence avait engagé des procédures judiciaires à l'encontre de cet indu occupant, et tous les verdicts rendus par la justice étaient en faveur de l'agence, mais force est de constater que toutes les tentatives d'exécution avaient échoué devant ce squatteur", dénoncent les membres dudit collectif.
Dans une requête adressée le 4 septembre 2018 au wali de Béjaïa, le collectif des acquéreurs dénonce "le laxisme de l'autorité locale" et appelle le wali à "user de son autorité afin que soit réparée l'injustice commise à notre endroit". Hier, lors de leur rassemblement devant le siège de l'agence foncière, les membres du collectif ont été reçus par un chef de service de cet organisme.
"Le directeur de l'agence est absent pour cause de décès dans sa famille. Nous avons été reçus par un chef de service qui nous a promis de saisir les autorités de wilaya afin d'accélérer l'exécution de la décision judiciaire contre le squatteur", a déclaré un membre du collectif, qui signale au passage qu'ils reviendront à la charge lundi prochain pour une action similaire devant le siège de la même institution pour voir son directeur. "On veut qu'on nous fixe un délai. 26 ans d'attente, c'en est trop", a lâché par dépit notre interlocuteur.

L. OUBIRA


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)