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Rassemblement aujourd'hui à Aïn Beïda Mouvement des chômeurs



Rassemblement aujourd'hui à Aïn Beïda Mouvement des chômeurs
Les animateurs du mouvement veulent démontrer que leurs revendications sont nationales et qu'elles concernent tous les chômeurs du pays.
La Coordination nationale de défense des droits des chômeurs (CNDDC) monte vers le nord du pays. Elle organise aujourd'hui un rassemblement à Aïn Beïda, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi (450 km à l'est d'Alger). La CNDDC ne veut pas rompre ses activités.
L'action programmée à Aïn Beïda s'inscrit dans la continuité. Le mouvement, depuis sa restructuration, a tenu, depuis le 14 mars dernier, plusieurs sit-in. A commencer par le rassemblement de Ouargla, ville considérée comme le berceau de la contestation des chômeurs.
La CNDDC, qui a encadré ses militants dans une structure verticale, a laissé ses traces dans d'autres localités, à l'instar de Laghouat, Oued Souf, Tamanrasset, Ghardaïa et Labiod Sidi Cheikh. Avec ce déplacement vers le nord, plusieurs messages sont adressés aux officiels, affirme Tahar Belabès, le porte-parole de la CNDDC : «Le rassemblement de Aïn Beïda se tiendra pour que les dirigeants comprennent que notre mouvement est national. Nous voulons démontrer que les problèmes de l'emploi ne sont pas spécifiques au sud du pays.» «Ce sont tous les jeunes Algériens, diplômés ou pas, qui sont à la recherche d'une vie digne et décente dans leur pays. Il est impératif de mettre en place une politique nationale de l'emploi afin de permettre la création de richesses et des postes de travail conséquents», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, «hier, lors du prêche du vendredi dans les mosquées de Aïn Beïda, les imams ont appelé à ne pas répondre à l'appel de la CNDDC», déplore Belabès. Et de poursuivre : «Ils nous ont accusés de créer la fitna, alors que notre seule revendication demeure la création de postes d'emploi.» «Il faut également noter qu'historiquement, la région d'Oum El Bouaghi a subi des injustices en matière de développement. Les jeunes d'ici ne demandent qu'à travailler et à ouvrir les débouchés pour se prendre en charge», est-il soulevé.


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