Rapports comerciaux entre les pays de l'UMA

Les échanges dans la région maghrébine ne représentent que 1,7% du commerce extérieur de l’Algérie. Ses ventes sont quasi exclusivement des ventes d’hydrocarbures (au Maroc et à la Mauritanie). Ce qui explique la faiblesse des échanges avec la Libye, marché demandeur des produits tunisiens et marocains.  Le commerce du Maroc avec les autres pays de l’UMA dépasse à peine les 6% du total de ses échanges extérieurs, selon des sources marocaines. La Tunisie reste la plus ouverte sur le reste des pays de l’UMA. Ses échanges régionaux représentent 5% de l’ensemble de son commerce extérieur, avec une prédominance à l’exportation. La Libye intervient dans le commerce intermaghrébin beaucoup plus en tant qu’importateur (de Tunisie, du Maroc et accessoirement d’Algérie). A l’exception des importations d’hydrocarbures algériens, les échanges mauritaniens dans la région sont, quant à eux, plus que modestes. Si l’Algérie n’achète rien de la Mauritanie, elle couvre, toutefois, la totalité des besoins de ce pays en hydrocarbures destinés à la raffinerie algéro-mauritanienne de Nouadhibou.  En 2010, les importations algériennes en provenance du Maroc étaient de l’ordre de 135,5 millions de dollars, contre 713,2 millions de dollars à l’exportation. La même année, notre pays avait importé l’équivalent de 382,6 millions en produits tunisiens. Les ventes algériennes à destination de ce pays s’étaient établies à 536,2 millions de dollars. En termes de volume des échanges commerciaux avec l’Algérie au sein de la Grande Zone Arabe de Libre-Echange, ces deux pays (Tunisie-Maroc) y occupent une place de choix. Le marché des fournisseurs de l’Algérie dans cet ensemble arabe est à près de 90% dominé par l’Egypte (34,5%), la Tunisie (17,6 %), l’Arabie saoudite (10,6 %), la Jordanie (9,5 %) et le Maroc (8,5%).