La LADDH CHLEF pense que la distribution des logements sociaux dans la wilaya de CHLEF est toujours suivie d’une contestation. Ce que a laisser le bureau de la wilaya de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme de la wilaya de Chlef ( la LADDH CHLEF ) tente donc une nouvelle fois de tirer la sonnette d'alarme et réclame une « stratégie claire pour la distribution des logements sociaux »
Des citoyens désapprouvent souvent, si ce n’est toujours, le choix des commissions de daïras ou de communes. Distribution contestation est devenu un couple inséparable au point où les forces de l’ordre et anti-émeutes sont alertées préalablement avant l’affichage des listes des bénéficiaires.
A titre d’exemple , cette semaine des citoyens de la commune d’Ouled Abbès , la commune Ouled Ben abed el kader , la commune i Beni Rached , la commune Ain merrane ont fermé les siège de l’APC pour exiger un réexamen la liste 194 logements pour APC Ouled Abbes , la liste 116 logements pour l’APC Ouled Ben abed el kader , la liste 270 logements pour APC Ain Merrane ….etc
La LADDH CHLEF est persuadé que les gouvernants ont perdu la confiance de leurs gouvernés. Il y a une rupture, voire même une cassure entre le sommet et la base. Les protestataires sont aussi dans la légitimité car jeunes désirant fonder un foyer ou pères de famille contraints de protéger les siens en s’abritant sous un toit.Il est aussi inadmissible de voir des personnes ou leurs « ayants droit » possédant des fortunes, des villas et des dizaines de logements sucer le sang des pauvres telles les sangsues. C’est à l’État qu’incombe la tâche de mettre un terme à ces individus qui font des rêves de jeunes citoyens un marché à spéculation.
lors d'un rassemblement de protestation d'une centaine de citoyens occupants de bidonvilles le 25 mai 2014 devant le siège de la wilaya CHLEF ,selon les protestateurs declarer a Mr HOUARI Kaddour Président de la LADDH CHLEF « que de nombreuses familles vivent une situation inhumaine dans des conditions très précaires »
La LADDH CHLEF pense que dans la wilaya de CHLEF il faudrait construire 8.000 à 10.000 logements par an, mais les capacités de production dans la wilaya de Chlef ne sont que moins de 2000 logements par an . Et ce qui est construit est un cauchemar. Notant l’inégalité dans la distribution des logements, entachée de corruption et de clientélisme. «Les gens font des demandes, ils n’ont pas de nouvelles de leur dossiers pendant des années, puis quand vient l’affichage des listes de bénéficiaires, il y a des protestations et émeutes.»
La LADDH CHLEF elle a constaté encore que le problème des constructions précaires est devenu un véritable calvaire pour beaucoup de citoyens laissés sur le carreau et rappel que le nombre de familles recensées officiellement s'élève à 4617 des constructions précaires réparties sur les communes de Chlef, Chettia ,Ouled fares , Abou El Hassene, Aïn Merane, Boukadir, El Karimia, et Oued Fodda ….etc .
La LADDH CHLEF souligne que de nombreuses familles vivent une situation inhumaine et dans des conditions très précaires et face à leur détresse ,la LADDH CHLEF est convaincue que nul ne peut être insensible à ces images de détresse
Parmi les mal logés, il faut encore compter de nombreuses familles, qui s’entassent dans des habitations délabrées, voire en ruine et dont la situation ne vaut guère mieux que celle des sans abris. Si chaque cas est particulier, l’origine de toutes ces situations est parfois identique : et comme chacun de nos responsables le sait, la politisation de la distribution de logements ajoute à la crise, quant aux familles qui sont dans le besoin elles sont prises en otage par la surenchère des politiques qui sont incapables de traiter le problème.
Devant cette situation des plus sombre et par conscience, répondant à notre sens du devoir, nous membres du bureau de CHLEF de la LADDH, interpellons les autorités locales et nationales pour mettre fin à ce marasme de problème de logement, dans le but d’assurer la vie et la santé de la population et affirme qu’il est de la responsabilité de l’Etat de garantir aux populations tous les moyens pour assurer leur santé et le droit au logement est fondamental dans l’exercice de très nombreux autres droits conformément à la constitution, à la déclaration universelle des droits de l’homme du 10/12/1948 notamment les articles 03 et 25, et aux deux pactes du16/12/1966 : pacte international relatif aux droits sociaux économiques et culturels, et le pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifies par l’Algérie
Posté Le : 14/06/2014
Posté par : chelifien
Ecrit par : HOUARI Kaddour
Source : La LADDH CHLEF