Algérie

RAPPORT DE LA CNSEL SUR LA FRAUDE ELECTORALE



La Commission nationale de surveillance des élections législatives (Cnsel) a du mal à clore dans la sérénité sa mission. La rédaction et l'adoption du rapport final sur la fraude électorale lors des législatives du 10 mai ont fait naître des polémiques.
C'est Rachid Lourari, représentant du PLJ au sein de la Cnsel, qui, jeudi, a ouvert publiquement les hostilités. Il a, en effet, dans une déclaration à El Khabar, assucé Seddiki d'avoir manqué aux dispositions du règlement intérieur de la commission dans l'adoption du rapport final qui devrait être transmis au président de la République. Lourari a évoqué, en outre, une contestation partagée par les collègues du FLN et du RND. Le contraire aurait étonné, au demeurant, puisqu'il ne s'imagine pas que le FLN se mette à dénoncer une fraude qui lui a grandement profité. De même pour le RND qui, jusque-là, s'est muré dans un silence parlant. En attendant de saisir ce qui a motivé, pour de vrai, la sortie de Rachid Lourari, les représentants du FLN et du RND au sein de la commission sont dans leur rôle. Leur refus de cautionner le contenu du rapport final se comprend, d'autant plus que la copie de Seddiki est une littérature, visiblement documentée, au vitriol à l'encontre de l'administration. La réplique de Seddiki, qui se voit obligé de souscrire à un bras de fer avec ses détracteurs parmi les membres de sa commission, ne s'est pas fait attendre. A travers un communiqué public, il a œuvré à démonter l'une après l'autre les accusations de Rachid Lourari. Il a affirmé que l'adoption du rapport final de la commission est intervenu dans le respect absolu des dispositions du règlement intérieur et que les contestataires du rapport ne sont pas au nombre de 12 comme prétendu par son accusateur. Pour Seddiki, ceux qui assènent aujourd'hui une telle accusation sont ceux qui ont choisi de délaisser les travaux de la commission pour vaquer à leurs occupations propres et qui ont quitté la séance d'adoption du rapport. Enfin, Seddiki a souligné qu'il appartient aux membres de la commission d'entrevoir une action en justice contre l'auteur de l'accusation, Lourari en l'occurrence.




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