Algérie

Rappels vomis à la face des «froukha» !



Après sa « plainte » contre Tebboune et Chanegriha, Ferhat invité à Marrakech, au prochain...... Djamel Comedy Club !
La similitude n'est frappante que pour ceux qui ne veulent pas voir. Les admonestations et insultes que nous recevons aujourd'hui sont de la même tonalité que celles qui nous étaient balancées à la figure dans les années de guerre contre les terroristes. Aujourd'hui, c'est « journaux du pouvoir, feuille de chou cachiriste et suppôts du régime, achetables moyennant une page de pub ». Hier, aux temps des GIA, c'était « canards à la botte de la junte militaire, sergents plumitifs à la solde de la solde » ! Première remarque. L'absence criante et désolante de renouvellement dans le stock d'invectives. Je m'attendais à plus d'efforts, un peu de travail, rien ! Comme les effigies géantes que l'on ressort aux fêtes annuelles, manifestations foraines ou processions païennes ou sectaires, ils exhument les mêmes slogans en les dépoussiérant à peine. Deuxième remarque, la cible principale de la charge. Toujours la même. L'ANP ! L'Armée nationale populaire. Et là, tout de même, faut que je dégurgite, que je dégueule quelques rappels et mises au point vachement d'actualité, totalement en raccord avec les scènes que nous regardons tous les jours à la télévision : l'armée algérienne n'a pas fui devant l'avancée des GIA et GSPC dans les années de braise, comme vient de fuir l'armée « régulière » afghane et le président en exercice. Lorsque les tangos-DZ ont commencé à grignoter du terrain républicain, allant jusqu'à dresser des faux barrages fixes, parfois à quelques encablures de la capitale, l'ANP n'a pas plié bagage et laissé le bâtiment des Tagarins aux hordes intégristes pour qu'elles y plastronnent, fusils automatiques à la main et sourires débiles en bandoulière. L'ANP les a combattus, les GIA ! Et les a fait plier jusqu'au repentir ou la fosse ! Combien de djounoud, combien d'hommes de troupes, combien de sous-officiers, combien d'officiers et combien d'officiers supérieurs sont tombés dans cette bataille ' Eh oui ! Des généraux ont eux aussi perdu la vie en affrontant sur le terrain les gueux barbus ou en étant assassinés, d'une balle dans le dos, au moment où ils faisaient leurs courses dans un marché de fruits et légumes. Pour qu'aujourd'hui, des « froukha » ? oui, des « froukha » ? puissent ouvrir leur clapet sans risquer la pendaison publique. Pour que des « froukha » sortent dans les rues claires et aérées, à la Grande-Poste d'Alger, par exemple, crier « Dawla madania, machi aâskaria ! ». L'Armée algérienne n'a pas livré son armement aux Talibans et n'est pas allée récupérer les formulaires de demande de pardon comme le font en ce moment les militaires afghans. L'ANP a baissé le froc des tangos, a vaincu le terrorisme. Et c'est pour ça que les défroqués, les défaits, les battus, les vaincus reviennent à la charge aujourd'hui. Sur cette même cible. Comme seuls savent le faire les... « froukha » ! Et si ces mêmes « froukha » n'ont toujours pas percuté à ces rappels, je peux les réécrire ici même, en hébreu. J'suis sûr que là, ils comprendraient enfin ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)