Rapatriement de 230 ressortissants africains dans leur pays d'origine

Deux cent trente immigrants clandestins de différentes nationalités africaines, en situation irrégulière en Algérie, ont été arrêtés dans les différentes communes et principalement dans le chef-lieu de la wilaya de Chlef, par les services de sécurité.Les immigrants clandestins ont été ont été transférés vers le centre d'accueil et de transit de Tamanrasset en vue de leur rapatriement dans leur pays d'origine, a-t-on appris de la Direction de wilaya de l'action sociale. Cette dernière a mobilisé six grands autocars pour transférer les ressortissants africains qui vivaient clandestinement dans la wilaya. L'opération de transfert a été chapeautée par les services de la DAS de Chlef appuyés par les services de la wilaya, le Croissant-Rouge algérien (CRA) de la wilaya Chlef, les services de police et de gendarmerie ainsi que des bénévoles. Le convoi de transfert, surveillé et escorté par les services de sécurité, était doté de quantités de vivres nécessaires pour leur voyage dans de bonnes conditions. Les immigrants clandestins sont également accompagnés d'une équipe de psychologues et de secouristes relevant du CRA, ainsi que d'ambulances. Le programme du voyage des immigrants comporte une escale dans deux wilaya, durant lesquelles leur seront servis des repas chauds, avant de poursuivre leur voyage vers Tamanrasset, ajoute la même source. Le rapatriement de ces ressortissants africains dans leur pays d'origine a été rendu nécessaire par l'afflux massif enregistré ces derniers temps au chef-lieu de wilaya de ces migrants, en majorité des femmes et des enfants, vivant de mendicité. Le gouvernement algérien a, signalons-le, répondu favorablement à la demande des gouvernements de certains pays africains à l'instar du Niger, concernant le rapatriement de leurs ressortissants en séjour illégal sur le territoire algérien. Rappelons que les autorités algériennes se sont assurées que toutes les mesures ont été prises pour rapatrier ces ressortissants africains dans un cadre fraternel et le respect de leur dignité, jusqu'à leur arrivée à leurs villages et maisons. Le rapatriement des ressortissants étrangers dans leur pays d'origine se déroule dans de bonnes conditions et le respect des normes internationales en vigueur, selon les services de la DAS. Il est à noter que des centres d'accueil sont mis à la disposition de ces personnes afin qu'elles soient reçues dans de bonnes conditions humaines. La situation de ces immigrants clandestins dans la wilaya de Chlef et à l'instar de toutes les wilayas du territoire était de plus en plus difficile pour tant sur le plan de leur santé que de leur sécurité. Les services de la wilaya de Chlef ont pris dès l'arrivée des premiers réfugiés à Chlef, des mesures pour leur venir en aide. Ces services leur ont offert le gîte et le couvert dans un centre situé dans la commune d'Oued-Sly à l'ouest de la ville de Chlef mais ces derniers ont apparemment préféré la rue. En effet, c'est une étrange vague d'immigration clandestine africaine qui a pris, ces dernières années, pour destination les villes côtières. Un phénomène que les autorités ne sont arrivées ni à maîtriser ni à en mesurer l'ampleur. D'autant que ce phénomène génère un certain nombre de fléaux qui vont crescendo.