Photo : Riad
Par Abdelghani Aïchoun
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, est candidat à sa propre succession pour le poste de membre du comité exécutif, représentant de la zone Nord, de la Confédération africaine de football (CAF), dont les élections sont prévues le 10 mars de l'année prochaine au Maroc, alors que le président de l'instance continentale, le Camerounais Issa Hayatou, brigue un autre mandat pour la présidence. C'est ce qui ressort des délibérations du comité exécutif de la CAF qui s'est réuni, au Caire, en Egypte, avant-hier. Ainsi, Raouraoua est le seul candidat pour l'Afrique du Nord, regroupant l'Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye et l'Egypte. L'autre zone n'ayant qu'un seul candidat, aussi, est celle de la région centre-Est où le Soudanais, Magdi Sham El Din, est candidat à sa propre succession. Dans les autres zones, Ouest A, Ouest B, centre et Sud, il y a plus d'un candidat. Par exemple, en ce qui est de la zone Sud, en plus du Seychellois, Suketu Patel, qui est, également, candidat, il y a cinq autres prétendants dont le Sud-Africain Danny Jordaan qui était, rappelons-le, le président du comité d'organisation de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, en 2010. Celui-ci avait été, signalons-le, en lice pour le comité exécutif de la Fifa, en 2010, un poste remporté, finalement, par Raouraoua. Jordaan s'est rabattu finalement sur le CE de la CAF. Pour le poste de président de la CAF, Issa Hayatou est donc candidat pour un septième mandat. Celui-ci est à la tête de l'instance africaine depuis 1988. L'Ivoirien, Jacques Anouma, membre du comité exécutif de la Fifa, qui voulait, également, se présenter pour ce poste, a été exclu de la course. Le secrétaire général de la CAF, le Marocain, Hicham El Amrani a déclaré qu'«en vertu des nouveaux textes, la liste retenue pour la présidence de la CAF est celle d'Issa Hayatou». Anouma ne peut pas participer à ces élections en raison d'un amendement proposé par la Fédération algérienne et adopté, à la majorité (44 voix sur 51) le 3 septembre dernier. Le nouveau texte stipule que «désormais tout candidat à la présidence de la CAF doit être membre du comité exécutif ou doit avoir occupé auparavant cette fonction». Si Anouma assistait aux réunions du CE de la CAF c'est en tant que représentant du CE de la Fifa, néanmoins, il n'avait pas le droit de vote. Donc, concrètement, il n'était pas membre du CE continental. La Fédération du Liberia, qui soutenait la candidature de l'Ivoirien, a déposé une requête auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, mais sans suite. L'élimination d'Anouma ouvre la voie donc à Issa Hayatou pour un autre mandat. Si celui-ci passe, et il le sera certainement, il battra tous les records en matière de longévité à la tête d'une confédération continentale. En dernier lieu, il est utile de relever que tout porte à croire que Raouraoua serait intéressé par la présidence de la CAF en 2017. Il est presque évident que le mandat de 2013 serait le dernier pour Hayatou. Et il est fort à parier que Raouraoua aura besoin de la Fédération algérienne. En somme, même s'il ne s'est pas encore prononcé, il est clair que celui-ci va se représenter pour les élections prévues au mois de février.
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Posté Le : 11/12/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A A
Source : www.latribune-online.com