Cinq hommes sont en course pour cette élection, dont le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua. Ils sont cinq sur la liste de départ : Mohamed Raouraoua (Algérie), Jacques Anouma (Côte d’Ivoire), Sekutu Patel (Seychelles), Dany Jordaan (Afrique du Sud) et le Nigérian Ibrahim Galadima désigné au pied levé par son pays pour «garder» le poste détenu jusqu’alors par son compatriote Amos Adamu, suspendu par la FIFA au lendemain du scandale de corruption révélé par la presse britannique. L’exclusion d’Amos Adamu a ouvert la voie aux candidatures citées. Pour rappel, le continent africain dispose de quatre sièges au sein de l’organe le plus important de la FIFA.
Le président de la CAF, Issa Hayatou, et l’Egyptien, Hany Abo Rida, ne sont pas concernés par l’élection de ce jour ; Jacques Anouma (Côte d’Ivoire) postule pour un autre mandat ; le dernier du quatuor, Amos Adamu (Nigeria), a été suspendu par la FIFA au lendemain du scandale de corruption dévoilé par la presse anglaise la veille du choix des pays organisateurs de la Coupe du monde 2018 (Russie) et 2022 (Qatar). Le bannissement d’Amos Adamu, simultanément par la FIFA et la CAF, a suscité les candidatures de Raouraoua,
Patel, Jordaan et de l’ancien président de la Fédération de football du Nigeria. Depuis la clôture du délai de dépôt des candidatures, les cinq hommes sont allés à la pêche aux voix. Les bruits de couloir au Burj Al Fateh sont favorables à la paire Anouma-Raouraoua.
Les intentions de vote des délégués des associations étaient encourageantes pour notre compatriote, très apprécié au sein de la CAF. Cela ne l’a pas mis à l’abri de toute attaque, comme en témoigne l’argument brandi par les partisans de Dany Jordaan, selon lequel une zone de la CAF ne peut avoir deux candidats en même temps au sein du comité exécutif de la FIFA, et «oublient» de signaler que cette règle non écrite n’était pas respectée jusqu’à aujourd’hui dans la mesure où Jacques Anouma et Amos Adamu, qui appartiennent à la même zone (la Deux), siégeaient au Comité exécutif de la FIFA. Les adversaires de Raouraoua ont avancé cet argument pour lui barrer la route, puisque, selon eux, la zone Une (Maghreb Afrique du Nord) compte un représentant au Comité exécutif de la FIFA, en la personne de l’Egyptien Hany Abo Rida.
A Khartoum, en marge du CHAN 2011, toutes les discussions tournaient autour de ce sujet. L’arrivée des délégués des associations nationales (3 par fédération), qui participeront à l’assemblée générale du 23 février ainsi que les responsables de la FIFA et des Confédérations, témoignent de l’importance de l’événement. Tout laisse croire que le «match» est plié. L’Algérien Mohamed Raouraoua et l’Ivoirien (déjà à la FIFA), le président de la Fédération ivoirienne, Jacques Anouma, sont les noms qui reviennent le plus souvent dans les intentions de vote des uns et des autres.
Même l’arrivée en grande pompe du ministre nigérian de la Jeunesse et des Sports pour soutenir la candidature de l’ancien président de sa fédération, ainsi que les nombreux rendez-vous avec des dirigeants de la CAF et des associations risquent d’être insuffisants pour garder la place occupée jusqu’en janvier dernier par Amos Adamu. L’issue du scrutin sera connue en milieu de journée. Si par bonheur Mohamed Raouraoua obtient 27 voix, l’Algérie aura, pour la première fois, un représentant élu au comité exécutif de la FIFA.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 23/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Yazid Ouahib
Source : www.elwatan.com