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Ramos et Pepe aptes pour le clasico



Ramos et Pepe aptes pour le clasico
Sergio Ramos et Pepe, défenseurs centraux du Real Madrid, sont remis de leurs pépins physiques respectifs et devraient être alignés face au FC Barcelone lors du clasico de la Liga, aujourd'hui au stade Bernabeu, a fait savoir, hier, l'entraîneur madrilène, Carlo Ancelotti. L'Espagnol Ramos s'est blessé début octobre à un mollet mais il a repris progressivement l'entraînement cette semaine, tandis que le Portugais Pepe avait été victime d'un coup. « Pepe se sent bien, tout comme Sergio Ramos, ils ont totalement récupéré et je pense qu'ils vont jouer », a expliqué Ancelotti en conférence de presse. La reformation de cette charnière centrale devrait mécaniquement repousser le Français Raphaël Varane sur le banc des remplaçants. Par ailleurs, Ancelotti a fait savoir que Gareth Bale, victime d'une blessure musculaire au niveau du bassin et d'ores et déjà forfait pour le clasico, a besoin d'« une semaine de repos avant de reprendre l'entraînement », ce qui pourrait lui permettre d'être sur pied pour la réception de Liverpool en Ligue des champions début novembre. Le clasico d'aujourd'hui est l'opportunité pour le Barça, leader invaincu de la Liga (22 pts), de prendre, en cas de succès, sept points d'avance sur son rival (3e, 18 pts). Le Real, à l'inverse, a l'occasion de recoller à une petite longueur, s'il l'emporte.Luis Enrique et Madrid, histoire houleuseSon retour au stade Bernabeu s'annonce électrique : ex-joueur madrilène passé à l'ennemi barcelonais, Luis Enrique est l'une des figures les plus détestées au Real Madrid et il peut s'attendre à un accueil tumultueux aujourd'hui pour son premier clasico comme entraîneur du FC Barcelone. L'Asturien de 44 ans a beau avoir passé cinq ans dans l'équipe du Real (1991-1996), il s'est aussitôt identifié avec le Barça à son arrivée en provenance de Madrid, au point de devenir le capitaine barcelonais et l'idole du Camp Nou (1996-2004). « Ma période à Madrid ne me rappelle pas de bons souvenirs », a-t-il souvent déclaré, jugeant que le maillot « blaugrana » du Barça lui allait mieux que le blanc du Real. Ce reniement lui a valu la détestation absolue du camp « merengue », situation proche de celle vécue par le Portugais Luis Figo, premier des « Galactiques », passé du Barça au Real en 2000 et honni depuis par les supporters catalans. Mais Luis Enrique Martinez n'a jamais été déstabilisé par cette hostilité. Lorsqu'il était joueur, il semblait même s'en nourrir, comme lors d'un clasico de 2003 face au Real du Brésilien Ronaldo et du Français Zinedine Zidane : « Lucho » avait égalisé pour Barcelone (1-1) et, euphorique, il avait chambré le stade Bernabeu en montrant au public ce maillot « blaugrana » qu'il avait fait sien.




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