Ramka, une daïra qui n’a jamais cessé de vivre
Qui ne connaît Ramka? A l’intérieur du pays comme à l’étranger, il suffisait de prononcer son nom pour que les débats s’enflamment et l’équivoque s’exalte…
Et dire que ce n’est qu’un petit bled habité par des gens normaux, qui vaquent à leurs occupations quotidiennes, vivent du fruit de leur labeur et supportent leur peine. Ramka n’éprouvait certainement pas le besoin d’être renommée. Le terrorisme en a voulu faire un exemple de vengeance. Même que des intérêts tendancieux tentèrent d’exploiter son martyr! Sa population traversera l’enfer, mais n’a jamais cessé de vivre. La daïra de Ramka avec ses deux communes, Ramka et Souk El-Had est une agglomération à vocation agropastorale. Elle est implantée dans les monts de l’Ouarsenis et est distante de 100 kilomètres du chef-lieu de wilaya, Relizane. La localité vient de concrétiser plusieurs projets d’utilité publique pour fixer la population et éviter de rééditer l’exode rural que la région a connu vers d’autres villes. La commune et ses douars -Ghedadwa, Ouled Tayeb, Kherrareb- sont aujourd’hui alimentés en eau potable qui est acheminée du barrage de Sidi Yakoub dans la wilaya de Chlef. Une promotion sociale tant espérée. Après la construction d’une école, le CEM, la polyclinique et la maternité au chef-lieu de daïra de Ramka, l’électricité a gagné les zones rurales en totalité. Il y a eu aussi la réhabilitation et l’élargissement de la route (CW21) reliant Ammi Moussa à Ramka et la réalisation d’un lycée pour permettre aux filles de la région de terminer leur scolarité.
Profitant de la répartition des dotations financières consistantes à la faveur du plan quinquennal, les autorités locales de la daïra de Ramka ont mis en branle une dynamique de concrétisation et des fiches techniques d’opérations déjà préparées en entamant d’abord son programme d’habitat rural, réussissant à la clé d’effacer d’un trait toute forme, même résiduelle, de l’habitat précaire et bidonville. La région, qui a été le théâtre des massacres de 1998, dans sa circonscription, se met ainsi sur les rails d’une urbanisation fluide avec des aménagements complémentaires et subsidiaires. Avec ces réalisations récentes ainsi que la réfection des VRD et les moyens de communication et les moyens de communications téléphoniques sur réseau WLL, la vie s’adoucie. Les douars et les mechtas sont littéralement sortis de l’isolement et de l’anonymat depuis de longues années. Les habitants de la daïra de Ramka pratiquent l’élevage, l’apiculture et l’agriculture diversifiée adaptée à la tradition et à la vocation de cette région. Les services des forêts ont mis un vaste programme de reboisement pour créer des revenus et permettre aux fellahs de bénéficier d’aides qui rentrent dans le cadre du FNDRA. L’amélioration de leur situation environnementale apporte un plus à leur niveau de vie si l’on considère d’autre part que la résorption du chômage est favorisée par les revenus créés par la conservation des forêts de la wilaya de Relizane. Les autorités locales avaient misé sur les encouragements et les facilités accordés à l’investissement dans l’industrie du bois et le tourisme. A ce titre la région est d’une vue pittoresque avec ses forêts et ses sommets et d’autres services favorisant la création de la richesse, l’emploi et autres rentrées fiscales au profit de la commune.
M. Rahmani
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Posté Le : 07/04/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com