Après le f’tour, de nombreux citoyens se rendent à la mosquée pour accomplir la prière des Tarawihs et écouter la récitation du Saint Coran. Femmes, hommes, vieux et jeunes se rendent en grand nombre chaque soir durant ces deux premiers jours du Ramadhan aux différentes mosquées de la ville ainsi que la périphérie du grand Tlemcen (Tlemcen, Chetouane, Mansourah) pour accomplir la prière des Tarawihs qui regroupe des milliers de fidèles. Cette prière qui caractérise le mois sacré, est exécutée en groupe derrière un imam qui récite des versets coraniques. «Le mois de Ramadhan est sacré, on en profite pour se rapprocher de Dieu, faire le bien et rattraper les erreurs commises durant les autres mois de l’année», a indiqué Mohammed, à la sortie de la grande mosquée de Tlemcen. Munies de leurs tapis de prière, des centaines, voire des milliers de citoyens se dirigent chaque soir vers leurs mosquées. «Même ceux qui ne savent pas où se situent les mosquées, peuvent facilement y aller. Il suffit juste de suivre les files de fidèles qui s’y rendent», a ajouté notre interlocuteur avec un sourire. Les fidèles doivent achever la récitation de tout le Livre Saint durant le mois de Ramadhan. Généralement, à raison de deux hizb et demi par nuit, ils terminent la lecture du Coran le dernier jour du mois. Cependant, certains imams récitent un peu plus que deux hizb par nuit afin de finaliser la lecture du Livre Saint le 27ème jour du mois sacré à savoir Leilat el Quadr (La nuit du Destin). De nombreux bienfaiteurs apportent à la mosquée des boissons, notamment du thé, du café et des boissons gazeuses, qu’ils offrent aux fidèles après la prière. Des salles sont réservées aux femmes pour prier, écouter la récitation du Livre Saint et se rapprocher de Dieu. Rappelons que pour cette année, des instructions ont été données par le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs aux imams afin d’«écourter» la prière des Tarawihs. En effet, par le passé, de nombreux fidèles se sont plaints de la longueur de cette prière, notamment les personnes âgées qui ne peuvent rester longtemps debout. Faute de place, plusieurs fidèles sont contraints de prier à l’extérieur des mosquées. En effet, certaines mosquées, réputées pour l’excellence de leur récitation du Coran, attirent beaucoup plus de fidèles que d’autres. Leurs capacités d’accueil étant limitées, de nombreux fidèles sont obligés de dérouler leur petit tapis de prière sur le sol à l’extérieur de la mosquée et de suivre l’imam dans tous les actes de la prière, tout en écoutant la récitation du Livre Saint grâce aux haut-parleurs. Ainsi, le Ramadhan n’est pas uniquement un mois de consommation de bouraks, harira et autres plats, il est aussi un mois de ressourcement spirituel.
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Posté Le : 22/05/2018
Posté par : tlemcen2011
Ecrit par : M.DEGUI
Source : carrefourdalgerie.com