Les 120 agents de sécurité exerçant à la raffinerie du pôle énergétique
d'Arzew (NAFTEC) se disent préoccupés par leur statut de contractuels qui n'a
que trop duré, au même titre que leurs homologues d'Alger et de Skikda. En plus
de cette situation, ils s'interrogent sur le véritable statut de la société de
sécurité et de protection (SSP), étant donné qu'après 14 ans d'existence, ils
ne savent toujours pas si elle est une filiale de NAFTEC ou une SARL de statut
privé. Pourtant et au tout début, affirment les concernés, on leur a présenté
cette entité comme faisant partie de l'entreprise publique, mais au vu de
l'entête portée sur le haut du contrat, signé chaque année, il s'agit bel et
bien, d'un opérateur privé prestataire de services au profit de NAFTEC. Or,
soutiennent-ils, il est inconcevable que le personnel affecté à cette mission,
au total 360 pour les trois raffineries, reste contractuel et dont certains
agents bouclent cette année leur 14ème année de service, alors que les derniers
venus en sont à leur 5ème. Pour eux, il est temps d'intégrer ce personnel au
sein des effectifs de Naftec, d'autant que leur mission revêt une importance
capitale au vu des risques qui guettent aussi bien les installations que le
personnel. Cette situation de précarité a fait naître chez ce personnel une
crainte de déclassement social alors que dans des conditions normales, ils
ambitionnent à une amélioration sur le plan social. Pour plus de précisions, toutes
nos tentatives de se rapprocher de l'employeur ont été vaines, en dépit des
appels répétés sur le numéro figurant sur le contrat de travail de l'un des
travailleurs.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 22/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : S C
Source : www.lequotidien-oran.com