Algérie

Raffarin invite les entreprises françaises à respecter les lois algériennes



Raffarin invite les entreprises françaises à respecter les lois algériennes
Après des heures d'entretiens, hier à Alger, entre le ministre algérien de l'Industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, Cherif Rahmani, et le vice-président du Sénat français, chargé du suivi des investissements français en Algérie, Jean-Pierre Raffarin, en présence d'hommes d'affaires des deux pays, le verdict a été annoncé : «Les négociations marchent bien», ont conclu les représentants de deux pays.
«Nous laisserons aux autorités supérieures le soin d'annoncer les accords auxquels nous allons parvenir en partenariat entre la France et l'Algérie», a indiqué le ministre algérien dans une conférence de presse donnée pour l'occasion, tout en assurant du bon déroulement des négociations entre les deux pays. A ce titre, il a souligné qu'une feuille de route opérationnelle, pratique, concrète et pragmatique a été arrêtée dans une ambiance de confiance mutuelle et de sérénité mais aussi d'une conscience aigue de ce moment historique. Selon lui, les deux pays sont dans l'obligation de se rapprocher en raison de leur proximité historique, culturelle et géographique et de leur complémentarité au moment où les enjeux économiques sont de taille. M. Rahmani est revenu sur la nécessité d'un partenariat gagnant-gagnant de l'amont vers l'aval et a insisté sur le partage de la valeur ajoutée en assurant à l'Algérie le transfert du savoir-faire dans la production et la commercialisation et même dans l'exportation. «Nous avons décidé de bâtir les relations sur l'économie, l'assistance, sur le réel, sur le tangible et non plus sur les intentions et les effets d'annonce et les discours», soutient-il avant de citer les secteurs sujets des négociations. Il s'agirait de la filière automobile, la chimie, la pharmacie, la filière des matériaux de construction et la filière agro-industrielle en plus de la formation de la main d''uvre. A propos des entretiens tenus en cette occasion entre les représentants des deux pays, il dira : «Nous avons beaucoup progressé. Les obstacles rencontrés étaient surtout des problèmes d'interprétation et de procédures et tout cela est dépassable.» Jean-Pierre Raffarin a, de son côté, qualifié sa mission de «mission à dimensions stratégiques» dont l'ambition de l'emploi est en tête. Raffarin a salué «la volonté des deux Etats à double ordre : faciliter et accélérer». «D'autant plus, précise-t-il, que nous avons un rendrez-vous de première importance qui est la rencontre en décembre des deux chefs d'Etat et envers lesquels nous avons un devoir d'avancer pour faciliter et accélérer les négociations. Je vois que les choses avancent de manière très significative sur les différents projets. Nous avons réussi à avoir des analyses communes sur l'avenir.» Intervenant sur la question de la règle 49/51%, M. Raffarin s'est montré très compréhensif. «J'invite les entreprises françaises à venir en Algérie en respectant les règles de l'Algérie. Ce que je constate est que les entreprises s'adaptent quand elles veulent réussir quelque part.»


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