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Rafael Nadal, l'éternel retour



Rafael Nadal, l'éternel retour
Rafael Nadal est revenu à la compétition, hier, mardi à Pékin. Un retour gagnant (6-4, 6-0 contre Richard Gasquet), qui intervient trois mois après son élimination en 8e de finale à Wimbledon. D'ores et déjà qualifié pour le Masters, il va pouvoir se projeter sur une fin de saison qui d'habitude ne lui réussit pas.Pour voir une trace de Rafael Nadal sur le circuit ATP, il faut remonter au 2 juillet dernier. Sur le gazon du Central Court de Wimbledon, l'Espagnol, à la surprise générale, se faisait éliminer en 8e de finale par le jeune Australien Nick Kyrgios, alors 144e mondial. Une défaite étonnante qui était le début d'une longue parenthèse pour le Majorquin. La faute à son corps, encore et toujours. Blessé à l'entraînement fin juillet, Nadal avait déjà dû déclarer forfait pour les tournois de Toronto puis de Cincinnati, deux Masters 1000 dont il détenait également les titres, avant de jeter l'éponge pour le dernier Grand Chelem de la saison, l'US Open. Loin de New York, il a vu Marin Cilic lui ravir son titre sans qu'il puisse le défendre. Un nouveau crève-c?ur dans une saison qui l'aura vu triompher à Roland-Garros (9e titre), mais aussi rendre les armes à Melbourne face à Wawrinka en raison d'une blessure au dos, contractée durant la finale. Toutes ces blessures sont, semble-t-il, derrière lui et le voici donc, près de trois mois après Wimbledon, de retour sur le circuit. A Astana pour se chauffer Avant de se frotter à Richard Gasquet mardi à Pékin, Nadal a fait un saut par le Kazakhstan pour un match d'exhibition contre un autre Tricolore, Jo-Wilfried Tsonga. Un match rassurant qu'il a gagné ? en trois manches 6-7 (2/7), 6-3, 6-4 ? et qui lui a permis de retrouver ces sensations. Se blesser, se soigner, s'entraîner, revenir encore plus fort, un processus qu'il commence à maîtriser parfaitement. «A chaque retour de blessures, j'ai une motivation supplémentaire. Je vais travailler dur pour retrouver ma forme optimale afin de retrouver mon niveau d'avant», avait-il souligné. Pour cela, il va devoir passer outre ce petit «quelque chose» au poignet qui lui empoisonne encore la vie. Mais rien d'insurmontable puisqu'il joue et qu'il est habitué à cohabiter avec la douleur depuis maintenant deux ans. Deux saisons tronquées soit en raison d'un genou, du dos. A l'approche de cet automne 2014, le Nadal refleurit donc. «Je suis très heureux d'avoir eu la chance de jouer au tennis, ma préoccupation favorite. Je suis aussi heureux d'être de retour sur le court où j'éprouve la meilleure sensation», a avoué le Majorquin. Tout à gagner A Pékin, il est en phase de reprise. Si son corps lui permet, il enchaînera avec le Masters 1000 de Shanghai (6 au 12 octobre) et ensuite Bercy (27 octobre au 2 novembre). Entre, il pourrait filer à Bâle (20 au 26 octobre) en taper quelques-unes, mais rien n'est encore figé. Encore une fois, tout dépendra de son corps, son outil de travail. Et pour finir, il ira à Londres disputer le Masters (9 au 16 novembre) pour lequel, il est déjà qualifié. Cette fin de saison est un énorme point d'interrogation pour l'Espagnol. Car contrairement au début 2013 où il avait été compétitif tout de suite après plusieurs mois d'arrêt, il repart sur dur, loin de sa surface de prédilection, la terre battue. Il arrive donc une période où les tournois ne lui sourient pas puisqu'il n'a jamais gagné à Shanghai, ni à Bercy, ni au Masters. Cependant, avec cette période de repos forcé, il a pu recharger ses batteries, quand il arrivait «rincé» dans ce dernier tiers de l'année les saisons précédentes. Un bon point pour le neveu de Toni. Pour la course à la première place de n°1 mondial, le Majorquin part de plus loin. Avec 6 645 points, il n'est que troisième de la Race juste derrière Roger Federer (7 020) et Novak Djokovic (8 150 points) et comme on l'a dit, la suite du calendrier ne lui est pas favorable. Mais personne n'est dupe, surtout pas ses adversaires, s'il revient, c'est qu'il se sent capable de rejouer rapidement à un haut niveau. Il faudra s'en méfier. «De toute façon, il est quand même un des grands favoris pour gagner, ici ou à Shanghai. Parce qu'il est Nadal», a assuré Novak Djokovic.




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