Algérie

Radar «Najm 802»



Radar «Najm 802»
Le radar «Najm 802» (étoile en arabe), est le radar le plus avancé que l'Iran ait confectionné jusqu'à aujourd'hui. «Najm 802» est un radar de fabrication iranienne, de détection , utilisé dans les systèmes de défense aérienne, capable de surveiller plusieurs cibles aériennes simultanément, selon al Alam.«Najm 802» est un radar qui concurrence le radar russe des s-300 et celui chinois HQ. Il est capable de détecter diverses cibles : des avions de chasse, des drones furtifs, des missiles de croisière à de faibles et moyennes altitudes et jouit d'une haute précision grâce à son système de recherche TWS. Compte tenu du fait que ce radar est surtout utilisé dans les systèmes aériens de défense ou de missiles, à court ou moyen terme, il offre aux unités de défense aérienne la possibilité de couvrir et contrôler plus largement l'espace sachant que «Najm 802» peut détecter plusieurs cibles à la fois et donc les viser. Tout comme les modèles russes et chinois, «Najm 802» est un radar tridimensionnel, doté d'un système UHF qui fonctionne sur les ondes S et L. Par aillleurs, le numéro deux de l'usine d'armements russe, Ijevsk, a annoncé qu'il négociait avec l'Iran les modalités d'une modernisation de l'arsenal balistique TorM1 iranien. «La Russie et l'Iran mènent des négociations, pour optimiser le système de défense balistique TorM1 iranien. En effet, la Russie veut mettre à la disposition de l'Iran des pièces détachées et des techniciens. Notre coopération se poursuivra», a-t-il dit. Et d'ajouter : «Nos équipements se trouvent dans un état d'extrême disponibilité. Le système balistique Tor est capable d'identifier et de faire face aux missiles ultra-modernes de croisière ou encore à des missiles téléguidés. Ce système est chargé de la protection des bâtiments publics et militaires iraniens. La Russie a livré, en 2007, à l'Iran, 29 batteries de missiles Tor». Selon Infi Palestine le récit dominant des médias sur le «conflit du Moyen-Orient», avec son corollaire du « processus de paix», a du mal à contextualiser les développements actuels dans la zone des fermes de Chebaa et sur les hauteurs du Golan. Selon le récit pro-israélien, le statu quo en Palestine ? et autour d'elle ? est parfait et tout écart doit être corrigé. Alors que l'armée israélienne bombardait la bande de Gaza assiégée l'été dernier, même les manifestations les plus radicales à travers le monde n'ont fait qu'appeler à un arrêt de l'effusion de sang, ce qui revenait à demander un retour à l'état d'avant-guerre. Suivant la même logique, toute «reconnaissance» du statu quo est célébrée comme un progrès vers la fin du conflit. C'est ce qui se produit quand des votes symboliques ont lieu dans les Parlements européens pour reconnaître un Etat palestinien. La logique de tout ceci est que les Palestiniens ne souffriraient guère de l'occupation qu'ils endurent, et que tout ce qu'ils souhaiteraient vraiment, c'est d'être administrés par Abu Mazen (Mahmoud Abbas) à la place des généraux israéliens. Ce récit est aussi ressassé par les relais locaux de l'occupation. Les carrières des collaborateurs dans la classe politique dépendent d'un maintien du statu quo. Lorsque vous continuez à répéter le même récit pendant des années et même des décennies, certaines personnes finissent par à y croire. Ils finissent par croire qu'un cessez-le est la stabilité. Toujours dans cette logique, le retrait forcé d'Israël du Sud-Liban aurait mis fin à l'occupation, et donc, la résistance pourrait avec bonheur désarmer. Les violations quotidiennes de la souveraineté libanaise bouleversent l'illusion de la paix et l'on fait comme s'il ne se passait rien. Le mythe de dissocier le Liban d'une guerre en Syrie est répété comme une évidence, comme le fait de parler de la bande de Gaza et de la Cisjordanie comme s'il s'agissait de deux différentes planètes sur des orbites divergentes. Mais il y a un autre récit, qui est plus populaire dans cette région du monde, même s'il est largement ignoré par les chaînes d'information satellitaires et les agences de presse. Les journalistes étrangers parachutés rejettent ce récit comme un non-sens, car il ne ressemble pas à tout ce qu'ils ont l'habitude d'entendre dans leurs salles de rédactions ou leurs écoles de journalisme. Selon ce récit alternatif, le statu quo est à rejeter. L'occupation est un problème. L'Etat colonialiste israélien et ses pratiques d'apartheid ne sont pas acceptables. Chaque acte de résistance pour mettre fin à l'existence de cette anomalie historique est normal. Ce récit ne se soucie pas de savoir si les fermes de Chebaa sont libanaises ou syriennes, et savoir que Mahmoud Abbas renonce à son droit de visiter sa ville natale de Safad en Galilée n'est d'aucune importance. Dans ce récit, personne n'est surpris par la présence de combattants de la résistance à Quneitra, à Khartoum, et dans le Sinaï. Ils sont censés être là. Il est également normal pour une force d'occupation d'avoir à se préoccuper de leurs activités et même de vouloir les assassiner. Et en conséquence, Israël doit aussi s'attendre à payer le prix de ses actes. Les colons dans toute la Palestine devraient devenir paranoïaques. Ils devraient entendre des bruits indiquant que des tunnels sont creusés sous leurs colonies. C'est cela qui devrait être le statu quo, aussi longtemps que les Palestiniens vivront sous un siège militaire à Gaza, seront humiliés sur une base quotidienne aux points de contrôle en Cisjordanie, et seront traités comme des citoyens de seconde classe au sein de la «ligne verte» démographiquement contrôlée. Ce qui est arrivé aujourd'hui dans la zone des fermes de Chebaa, c'est qu'une organisation de la résistance a accumulé la force et l'expérience nécessaires pour riposter proportionnellement aux agressions de l'occupant. Dent pour dent, en quelque sorte... Mais ce n'est pas la guerre. Le «conflit du Moyen-Orient», a commencé avec l'occupation et le nettoyage ethnique de la Palestine. Il ne prendra fin qu'avec la libération et le retour des réfugiés. C'est cela, la guerre.




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