La chorégraphe Rachida Reguig, fondatrice du premier ballet féminin en Algérie, vient de tirer sa révérence à la suite d'une longue maladie. Celle qui animait une émission sur la création artistique à la radio d'Oran El Bahia, mais aussi prodiguait aux auditrices des conseils pratiques dans divers domaines comme la beauté et l'art culinaire, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi à Oran, à l'âge de 63 ans. La défunte, ancienne gymnaste, s'est distinguée dans les milieux artistiques avec son ballet féminin, le premier en Algérie, fondé dans les années 80 à Sidi Bel Abbes. Cette formation qui regroupait de jeunes étudiantes a contribué, tant à l'échelle nationale qu'à l'étranger, à faire connaître les multiples facettes de la danse nationale, aussi bien traditionnelle que moderne. Professeur de sport, Rachida s'est alors investie dans le monde de la culture pour valoriser le patrimoine algérien. Cette femme, dévouée pour l'art, a réellement marqué la vie culturelle. Une vie pleine et entière au service de la culture. Elle s'est imposée comme une artiste pour se consacrer à la prospection et à la promotion des jeunes talents. Elle a d'ailleurs initié plusieurs générations d'artistes aux arts chorégraphiques et participé à de nombreux festivals de danse populaire, aussi bien en Algérie qu'à l'étranger.Elle laisse un grand vide au sein de ses admirateurs et de sa famille. Son inhumation a eu lieu, hier, lundi, au cimetière de Aïn El-Berd, sa ville natale, dans la wilaya de Sidi Bel Abbes.
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Posté Le : 11/10/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Info Soir
Source : www.infosoir.com