Rachid Khelouati : Un an déjà qu'il est parti

Il y a une année, le 4 février 2017, Rachid Khelouati était arraché à l'affection de sa famille et de ses amis suite à un arrêt cardiaque.Sa disparition, à l'âge de 80 ans, a été douloureusement ressentie par ses amis qui l'ont accompagné durant sa longue carrière de dirigeant sportif, d'abord comme président de l'USM Alger (1976-1977 et 1992-1993) et ensuite comme premier président de La ligue nationale de football (LNF) de 1995 à 1997. Rachid Khelouati a négocié avec les responsables de Sonelgaz le désengagement de l'entreprise avec l'USM Alger.
Durant son premier mandat à la tête de la LNF, il a structuré la ligue qu'il a gérée avec une conscience professionnelle que tous les acteurs du football ont saluée. Il a donné un sens au bénévolat, ne tirant aucun avantage pécuniaire de sa fonction. Il a refusé de multiples missions à l'étranger dans le cadre de ses fonctions.
Homme à principes, il n'a pas accepté une injonction de la tutelle lui intimant l'ordre de changer la domiciliation de la rencontre USMA-JSK, programmée par la ligue à Bologhine et que le MJS et la wilaya voulaient délocaliser au stade du 5 Juillet. Il a démissionné et il est rentré chez lui. Un acte inimaginable aujourd'hui.
Il faisait partie de la race des hommes et dirigeants qui n'obéissaient qu'à leur devoir et conscience dans l'accomplissement de leur mission. Son amitié avec Omar Kezzal, un autre dirigeant d'envergure, n'avait d'égal que leur attachement pour le football qu'ils ont servi loyalement et de manière désintéressée. Ils sont partis en laissant derrière eux un héritage qu'il sera difficile de préserver dans le football d'aujourd'hui.