Algérie

Rachid Haraoubia à propos de la création d'universités privées : Aucun agrément n'a été encore délivré



Rachid Haraoubia à propos de la création d'universités privées : Aucun agrément n'a été encore délivré

Suite aux informations parues dans la presse algérienne, et qui font état de la volonté du gouvernement de transformer les universités en entreprises, ainsi que d'entreprendre des activités économiques ou commerciales, à travers un arrêté ministériel sous le numéro 353, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Haraoubia, a fait savoir qu' " aucun agrément pour la création d'universités ou d'instituts privés en Algérie "n'a été encore délivré". Dans un entretien accordé au quotidien arabophone "El Khabar", il a déclaré "à ce jour, aucun agrément n'a été délivré à quelque partie que ce soit pour créer une université ou un institut privé". "Toutes les demandes déposées au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ne répondent pas au cahier des charges qui ne porte pas uniquement sur l'aspect matériel" du projet, a-t-il expliqué. Selon le ministre, le cahier des charges en question est "global" et prend en considération "toutes les conditions matérielles, scientifiques et pédagogiques afin de protéger l'étudiant" désirant intégrer ces universités ou instituts privés. "Nous avons surtout exigé que le niveau des enseignants de ces futurs établissements privés soit au moins comparable à celui de leurs collègues du secteur public", a indiqué M. Haraoubia.Pour le ministre de l'Enseignement supérieur, les porteurs de projets de création d'universités ou d'instituts privés doivent s'équiper, au même titre que les universités publiques, notamment d'espaces pédagogiques et de laboratoires, afin "d'assurer une formation de qualité" à l'étudiant. M. Haraoubia a, par ailleurs, fait savoir qu'une demande a été soumise au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour prendre en charge les compétences nationales qui avaient quitté le pays durant la décennie noire.
La démarche consiste à accorder une "autorisation exceptionnelle" permettant à ces compétences de réintégrer leurs anciens postes de travail en Algérie.
Cela a permis, selon le ministre, à "un grand nombre" de ces cadres de revenir en Algérie, précisant que "l'autorisation exceptionnelle ne signifie nullement que le retour de ces compétentes se fera au détriment des professeurs qui occupent des postes et des fonctions supérieurs" à travers le pays.
Il a réitéré, dans ce sens, que l'Etat demeurait favorable au retour des compétences nationales établies à l'étranger, ajoutant que "tous ceux qui ont déposé une demande ont été réintégrés" dans leurs anciens postes. S'agissant des critiques dont a fait état le nouveau système de l'enseignement supérieur LMD, le ministre a affirmé que ce système n'est pas " un choix, c'est une évidence pour faire face aux nouvelles données technologiques mondiales ". Avant de poursuivre, " la problématique ne concerne pas le nombre d'années, ça concerne le contenu du programme durant les 3 années de cursus ".
Il a, en outre, assuré que le diplôme est reconnu dans toutes les universités arabes et européennes.
Sur un autre sillage, il faut noter que le ministre n'a pas démenti l'information donnée par la presse. Il s'est juste contenté de préciser qu'aucun agrément n'a été " encore " délivré, ce qui nous laisse penser qu'il se peut que l'agrément soit " reporté à une date ultérieure ".




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