Algérie

Rachid BENAïSSA, ministre de l'Agriculture et du Développement rural 'Les incendies ont occasionné une catastrophe"



Rachid BENAïSSA, ministre de l'Agriculture et du Développement rural                                    'Les incendies ont occasionné une catastrophe
Evoquant la disponibilité et la commercialisation des produits agricoles, M. Benaïssa a estimé qu'en Algérie, le citoyen est convaincu qu'il y a une production de produits alimentaires.
Intervenant, hier, sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale, Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural, a estimé que les incendies qui ont ravagé plusieurs milliers d'hectares ont occasionné une catastrophe. 'Il y a eu une catastrophe occasionnée par les incendies", a-t-il déclaré, ajoutant que cette catastrophe a touché tout le pourtour méditerranéen. Pour remédier à cette situation, il a assuré que le programme de reboisement ne s'est jamais arrêté, mais il l'a, au préalable, amplifié. 'Nous sommes sur le plan de lancer un nouveau programme pour que dans chaque wilaya il y ait une pépinière ou deux (une fruitière et une forestière). Mais il faut que nous tous agissions pour protéger la forêt ou préserver les zones arboricoles", a-t-il encore indiqué.
Evoquant la disponibilité et la commercialisation des produits agricoles, M. Benaïssa a estimé qu'en Algérie, le citoyen est convaincu qu'il y a une production de produits alimentaires. Et que les débats sur les prix sont 'une chose normale".
Par ailleurs, il a souligné que 'l'esprit de renouveau agricole commence à s'élargir et être partagé par tous les acteurs à la base, et cela n'est pas venu par hasard". 'Il est venu, a-t-il précisé, parce que nous avons une démarche claire, visible et transparente et que nous avons eu l'occasion de la faire partager par tous les acteurs." S'agissant de la facture alimentaire du pays, le ministre de l'Agriculture a informé que le pays produit 70% de ses besoins et importe 30%. M. Benaïssa a souligné que les efforts consentis 'visent à réduire la facture liée aux produits alimentaires". Il a assuré, dans le même ordre d'idées, que dans certaines filières, l'Algérie arrive à couvrir ses besoins à hauteur de 100%. 'Il y a un programme par filière qui est en train d'évoluer. Il faut noter qu'il y a de plus en plus de jeunes qui s'y mettent", a-t-il précisé.
'Rien ne bloque le développement agricole", a estimé, en outre, le ministre. Pour lui, certaines questions n'ont pas été solutionnées de par le passé, comme la lancinante question liée au foncier agricole. 'Quand vous n'êtes pas tranquille dans votre relation avec la terre, vous ne travaillez pas. Mais quand tous les problèmes sont réglés, ne reste à l'agriculteur que d'investir tranquillement et de se consacrer au développement de la production et de la productivité", a-t-il déclaré.
Evoquant la décision du dernier Conseil des ministres concernant le déclassement des terres agricoles, M. Benaïssa a précisé que 'c'est une opération très encadrée. Elle s'inscrit dans le cadre de la loi d'orientation agricole qui stipule qu'on ne peut pas déclasser une terre agricole si elle ne passe pas par le Conseil des ministres".
Il a ajouté que 'les terres de hautes potentialités agricoles ne doivent pas être touchées". Les terres concernées par la décision du Conseil des ministres 'sont des terres de moyennes ou de faibles potentialités". 'L'opération est codifiée de bas en haut de sorte à ce que le recours aux terres agricoles se fasse au maximum, et dans le cas où cela se ferait, c'est pour la réalisation d'équipements publics nécessaires", a encore précisé l'invité de la Chaîne II.
M. M


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