Algérie

Rachid Ben Aïssa : «Pas d'indemnisations pour les paysans touchés par les feux de forêts» Actualité : les autres articles



Rachid Ben Aïssa : «Pas d'indemnisations pour les paysans touchés par les feux de forêts»                                    Actualité : les autres articles
Le ministre de l'Agriculteur et du Développement rural a affirmé, hier à Boumerdès, que l'Etat ne versera aucune indemnisation aux agriculteurs touchés par les incendies signalés ces derniers mois dans différentes wilayas du pays.
«Il n'y aura pas d'indemnisation, mais plutôt un accompagnement qui consiste à aider les fellahs à reconstituer leurs vergers en leur distribuant des arbustes, notamment les oliviers», a précisé le ministre avant la clôture du Salon des productions agricoles organisé à la salle omnisports de la ville de l'ex-Rocher noir. Cette déclaration se veut une réponse aux réclamations des agriculteurs ayant perdu des milliers d'arbres fruitiers, des ruchers et du cheptel suite aux derniers incendies. Il y a moins d'une semaine, le P/APW de Tizi Ouzou, Mahfoud Belabes, avait annoncé à la presse avoir adressé une lettre au ministère de l'Agriculture afin de venir en aide aux paysans de la région.
«Au-delà du désastre écologique et des dégâts causés à l'arboriculture de montagne, les incendies ont ruiné d'autres activités économiques dans le même secteur, notamment l'élevage bovin et ovin ainsi que l'apiculture», avait-il écrit dans sa missive. Le rédacteur du document évalue le coût des dégâts causés aux agriculteurs de la wilaya à 120 millions de dinars. «La population attend une aide substantielle pour reconstituer son outil de survie. Les oliveraies, notamment, doivent être rapidement replantées, c'est pourquoi nous attendons de vous un soutien déterminé», a-t-il ajouté dans la même correspondance. Interrogé sur le problème de la cherté des moutons, M. Benaïssa a indiqué qu'elle est due à la spéculation et le recours excessif à l'abattage de brebis, appelant les citoyens et les bouchers à mettre un terme à ce genre de pratiques contraires à nos traditions.
Le ministre exclut toute éventualité de recourir à l'importation pour répondre à la forte demande qui sera exprimée à l'approche de l'Aïd El Adha. «On doit changer nos comportements pour laisser le cheptel se reproduire», a-t-il recommandé avant de féliciter les paysans de la wilaya hôte concernant les efforts fournis pour l'amélioration et l'augmentation de la production agricole, dont le coût pourrait atteindre les 107 milliards de dinars à la fin de l'année.


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