Rachid Belhout (entraîneur USMA) «Tout baigne dans l'huile»

Il est à quelques heures de réaliser un de ses plus beaux rêves, celui de gagner la coupe d'Algérie et de ramener le trophée dans son douar dont il se dit assez fier. Lui, c'est bien sûr Rachid Belhout, le sympathique coach qui a redonné une âme à l'Entente et relooké l'USMA. Il s'est fait un réel plaisir de répondre à nos questions. Le Quotidien d'Oran: Arriver en finale de coupe d'Algérie, c'est déjà une grande satisfaction pour vous... Rachid Belhout : Oui j'en suis très heureux, car c'est quelque part un rêve qui se réalise pour moi. J'ai toujours rêvé de gagner un trophée dans mon pays, et il me tient à coeur d'aller le présenter aux gens de mon patelin, mon douar dont je suis bien sûr très fier. C'est aussi le couronnement d'un dur labeur. Q.O: Comment se présente pour vous cette finale ? R.B: Dieu merci, elle se présente sous de bons auspices. Tout baigne dans l'huile pour nous. Il règne une excellente ambiance au sein du groupe et Dieu fasse qu'elle le soit aussi après le match. Les joueurs sont motivés et l'administration n'a ménagé aucun effort pour les mettre dans les meilleures conditions de préparation. Q.O: Ne craigniez-vous pas la pression qui survient avant chaque finale après une saison harassante ? R.B: Je suis personnellement conscient de cette situation. Je sais bien que la saison a été difficile pour tous, c'est pourquoi j'ai accordé un repos de deux jours à tout le groupe, avant le dernier stage bloqué. Et c'est pendant cette période que chaque élément se doit de récupérer ses potentialités physique et psychologique. Q.O: Vous n'ignorez pas que cette finale a son cachet particulier... R.B: Oui je le sais et c'est là aussi une autre source de motivation pour tous. USMA-MCA a toujours été un derby passionnant et le cachet pour cette fois est encore spécial, puisque les deux équipes se disputent une finale de coupe d'Algérie. Et dans ce challenge tout peut arriver même si l'effet de surprise n'est pas à écarter. Q.O: Cette finale sera pour l'USMA l'occasion de vaincre le signe indien... R.B: Je ne suis pas de ceux qui pensent de la sorte. Il ne faut plus revenir sur le passé. En football il faut apprendre à corriger ses erreurs et regarder toujours vers l'avenir. Q.O: Un mot sur votre adversaire... R.B: Je ne parle jamais de l'adversaire, car j'ai toujours du respect pour celui que j'affronte. Ceci dit, je fais une exception pour cette finale, le mouloudia reste le mouloudia, une grande équipe avec un grand public.