Rachid Adjaoud parle de Tahar Amirouchen

Animée principalement par Rachid Adjaoud, l’un des secrétaires d’Amirouche, cette conférence a été pour l’assistance, composée essentiellement de fils de chahids et d’anciens moudjahidine, l’occasion de découvrir des pages glorieuses mais aussi parfois sombres de notre guerre d’Indépendance.
Le conférencier, en plus du témoignage qu’il a livré sur son ancien compagnon d’arme, a évoqué plusieurs autres thèmes, sujets à controverse : la Bleuïte, la mort du colonel Amirouche, la situation des combattants de la wilaya III en 1961, la capture de Hocine Salhi et les négociations qui ont précédé son assassinat…  N’aimant pas faire dans la dentelle, Rachid Adjaoud a usé de son franc-parler pour fournir des détails précieux autant sur Tahar Amirouchen que sur les autres sujets évoqués.
De ses débuts dans le groupe scout «Persévérance» d’El Kseur, à sa mort au champ d’honneur, en 1959, à Adrar Lafaa, en wilaya 1, au cours de l’opération «Etincelle», le parcours du chahid est passé en revue par l’orateur, assisté en cela par le responsable local de l’ONEM, Hocine Oukhmamou. «Si Tahar est un grand stratège, c’est le pivot du PC de la wilaya III, il a joué un rôle important dans la révolution. Dans l’affaire de la Bleuïte, il était toujours là à demander qu’on fasse preuve de modération» souligne le conférencier.  A l’occasion de cette commémoration, ont eu lieu notamment une visite à l’ancienne prison de Bourbaâtache et une cérémonie de baptisation du lotissement 131/132 au nom de La Cité du 05 juillet 1962.