Algérie

Rached Ghennouchi souhaite tirer profit de l'expérience algérienne Reçu par Bouteflika au terme de sa visite à Alger



Rached Ghennouchi souhaite tirer profit de l'expérience algérienne                                    Reçu par Bouteflika au terme de sa visite à Alger
Le président, Abdelaziz Bouteflika a reçu, hier, le président du mouvement tunisien Ennahda, Rached Ghennouchi, qui effectue une visite de trois jours en Algérie. L'audience s'est déroulée à la résidence Djenan el-Mufti en présence d'Abdelkader Bensalah et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Il a été reçu, également, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, indique un communiqué des services du Premier ministre. Il est évident que ces entretiens ont porté sur les derniers développements de la situation politique en Tunisie à la lumière de l'élection du 23 octobre dernier qui a vu le parti de Rached Ghennouchi rafler la mise. Le discours que développe le patron d'Ennahda est empreint d'un certain pragmatisme. Les propos, tenus par lui, au siège du MSP de Bouguerra Soltani, indiquent que Rached Ghennouchi, instruit par certaines expériences passées, avance prudemment. «Nous visitons l'Algérie dans cette conjoncture sensible. Nous voulons tirer profit de l'expérience algérienne. Nous souhaitons renforcer les liens de fraternité et de confiance avec le peuple algérien. (...). Notre révolution n'est pas à exporter. Nous ne souhaitons pas le faire... ». Il réaffirme que son parti a besoin du soutien de l'Algérie. Le leader l'a si bien dit. Hamadi Jebali, secrétaire général du mouvement Ennahda, pressenti pour diriger le prochain gouvernement, s'est fendu d'une déclaration loin des propos rassurants de Rached Ghennouci. Les réactions à propos d'un 6e califat ne se sont pas fait attendre. Le pôle démocratique moderniste a indiqué que les déclarations de Hamadi Jebali, «suscitent des doutes quant au fait qu'il soit la personne adéquate pour ce poste». Les déclarations de Hamadi Jabali mettront sûrement à mal l' «accord écrit» qui devait être signé, hier, par le mouvement Ennahda, le Congrès pour la République et le Forum démocratique pour le travail et les libertés «Ettakatol», et qui portera sur les conclusions des négociations engagées sur les trois postes présidentiels, à savoir la présidence de la République par intérim, la présidence du gouvernement provisoire et la présidence de l'Assemblée nationale constituante.
Le président, Abdelaziz Bouteflika a reçu, hier, le président du mouvement tunisien Ennahda, Rached Ghennouchi, qui effectue une visite de trois jours en Algérie. L'audience s'est déroulée à la résidence Djenan el-Mufti en présence d'Abdelkader Bensalah et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Il a été reçu, également, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, indique un communiqué des services du Premier ministre. Il est évident que ces entretiens ont porté sur les derniers développements de la situation politique en Tunisie à la lumière de l'élection du 23 octobre dernier qui a vu le parti de Rached Ghennouchi rafler la mise. Le discours que développe le patron d'Ennahda est empreint d'un certain pragmatisme. Les propos, tenus par lui, au siège du MSP de Bouguerra Soltani, indiquent que Rached Ghennouchi, instruit par certaines expériences passées, avance prudemment. «Nous visitons l'Algérie dans cette conjoncture sensible. Nous voulons tirer profit de l'expérience algérienne. Nous souhaitons renforcer les liens de fraternité et de confiance avec le peuple algérien. (...). Notre révolution n'est pas à exporter. Nous ne souhaitons pas le faire... ». Il réaffirme que son parti a besoin du soutien de l'Algérie. Le leader l'a si bien dit. Hamadi Jebali, secrétaire général du mouvement Ennahda, pressenti pour diriger le prochain gouvernement, s'est fendu d'une déclaration loin des propos rassurants de Rached Ghennouci. Les réactions à propos d'un 6e califat ne se sont pas fait attendre. Le pôle démocratique moderniste a indiqué que les déclarations de Hamadi Jebali, «suscitent des doutes quant au fait qu'il soit la personne adéquate pour ce poste». Les déclarations de Hamadi Jabali mettront sûrement à mal l' «accord écrit» qui devait être signé, hier, par le mouvement Ennahda, le Congrès pour la République et le Forum démocratique pour le travail et les libertés «Ettakatol», et qui portera sur les conclusions des négociations engagées sur les trois postes présidentiels, à savoir la présidence de la République par intérim, la présidence du gouvernement provisoire et la présidence de l'Assemblée nationale constituante.


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