Qui s’occupe vraiment de l’évaluation de Djezzy, filiale de l’égyptien Orascom Telecom, pour le compte du Gouvernement algérien? Selon le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi, «un comité a été installé au niveau du ministère des Finances pour étudier la question de l’évaluation du rachat».
Ce Comité travaille, selon le Gouvernement, en collaboration avec un bureau d’études algérien qui lui-même travaille en collaboration avec des bureaux d’études étrangers sur cette question. Mais selon des informations obtenues par «Algérie-Focus», le ministère des Finances n’a pas désigné un Bureau d’études algérien à l’effet d’évaluer la valeur de l’opérateur «Djezzy», comme affirmé par les officiels algériens, mais un expert financier algérien, en la personne de Hadj Ali Mohand Samir. Qui est M. Hadj Ali?
Cet expert financier algérien est un ex-employé d’«Arthur Andersen» (société basée à Chicago spécialisée dans l’audit, les services fiscaux et juridiques, le corporate finance et le conseil). Il est le fondateur du Cabinet algérien d’expertise financière «Hadj Ali Audit Practice». Mais pour le cas de «Djezzy», on apprendra que M. Hadj Ali a été retenu en «solo» pour s’occuper d’évaluer de façon «indépendante» la valeur réel de l’opérateur téléphonique afin de finaliser son rachat par le Gouvernement algérien, une opération qui devrait être finalisée avant la fin de l’année en cours.
L’expert algérien sera assisté dans cette mission par trois Bureaux d’Audit basés à Paris, confirme nos sources. Comment la sélection a été faite pour ce marché? Personne ne le sait mais la piste du gré-à-gré semble la plus plausible. «Aucune procédure publique n’a été entamée pour la désignation de ce Comité d’évaluation. Le Gouvernement entoure cette opération de beaucoup de secret pour des raisons inconnues. C’est le culte de l’opacité qui est entretenu là», note un expert financier de la place d’Alger.
Autre détail important : l’expert Hadj Ali n’est pas étranger aux affaires d’Orascom Telecom puisqu’il a été nommé en 2009 liquidateur du Consortium «Lacom», joint-venture égyptienne qui devait investir le secteur de la téléphonie fixe et qui a fini par perdre sa licence en 2009.
Ce détail joue plus en la faveur du Gouvernement algérien qui, selon des informations non officielles, estime la valeur de «Djezzy» à maximum 2 milliards de dollars alors que la maison-mère Orascom Telecom avait évoqué une offre de près de 8 milliards de dollars, émise par le sud-africain MTN.
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Je suis dans la meme situation a alger, je ne sais quoi faire;
Doit on enlever l'antenne .
a qui s'adresser au liquidateur ?
si d' autres personnes sont dans la meme situation me contacter
mekideche samy - ingenieur - alger, Algérie
28/10/2011 - 21266
bonjour.j'ai une Antène sur mon toit cela fait 3 ans sans etre régler sans etre informer de quoi que ce soit je vous pris de me donner quelques information .merci de votre coopération.
fadila - sans - constantine, Algérie
06/07/2011 - 16697
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Posté Le : 14/09/2010
Posté par : infoalgerie
Ecrit par : Yasmina B
Source : www.algerie-focus.com