Algérie

Rabah Bitat, président de l’Assemblée populaire nationale (1977-1990) (Timbre poste Algérie)



Rabah Bitat, président de l’Assemblée populaire nationale (1977-1990) (Timbre poste Algérie)


Rabah Bitat fut l’un des six héros qui, le 1er Novembre 1954, ont  allumé le flambeau de la Révolution pour la libération de l’Algérie  (Mustapha Ben Boulaïd, Mohamed Boudiaf, Mourad Didouche,  Larbi Ben M’hidi, Rabah Bitat et Belkacem Krim ).  Rabah Bitat est né le 19 décembre 1925 à Aïn El Kerma  (Constantine). Il a rejoint le Parti du peuple algérien en 1942. Il fut  membre de l’Organisation spéciale (organisation paramilitaire de  lutte armée) en 1942. Il fut l’un des cinq chefs historiques qui ont  constitué le premier noyau de commandement du courant qui a  pris l’option de la lutte armée contre l’occupant et l’un des membres  de l’historique groupe des 22. Il fut commandant de la Wilaya  IV historique qui englobait la capitale et l’Algérois lors du déclenchement  de la Révolution du 1er Novembre 1954. Il fut incarcéré  dans les geôles coloniales le 16 mars 1955 et demeura emprisonné  jusqu’au cessez-le-feu, en mars 1962.  Au lendemain de l’indépendance, il devint membre du Bureau  politique du Parti du FLN et vice-président du Conseil des ministres  dans le premier gouvernement algérien après l’indépendance. Il fut  nommé ministre d’Etat sans portefeuille, avant d’être chargé du  ministère des Transports de 1966 à 1977. Il fut élu président de  l’Assemblée populaire nationale en 1977 et conserva cette fonction  durant trois mandats successifs, jusqu’en 1990. Il assura l’intérim  constitutionnel de la présidence de la République après le décès  du président Houari Boumediène le 27 décembre 1978.  Le président Abdelaziz Bouteflika lui décerna, le 5 juillet 1999, la  médaille Sadr, qui est la plus haute distinction de l’Etat en Algérie.  Il fut rappelé à Dieu le 10 avril 2000. Le défunt était un «homme  des consensus» par amour pour l’Algérie et la stabilité de ses institutions  comme il a été «l’homme de la rupture» quand cela était  nécessaire, toujours par amour pour l’Algérie.





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