Algérie - Rhéba, Tlemcen

R’hiba, une plaie en plein centre-ville



A l’instar des anciennes cités de Tlemcen comme El-Medress, Agadir et biens d’autres, la cité R’hiba faisait partie de ces endroits qui charmaient les visiteurs de passage dans la cité des Zianides.
Au lendemain de l’indépendance, ce sont des vieilles médinas qui donnaient un sens aux us et coutumes de l’ancienne capitale mérinide. Aujourd’hui, les choses ont bien changé ; la cité R’hiba est devenue un grand dépotoir en plein centreville. La célèbre place (Tahtaha) ressemble à un immense terrain vague. Une véritable plaie en plein centre-ville. Ces lieux servaient autrefois d’aires de jeux pour les enfants de la cité. Actuellement, la Tahtaha est une station réservée aux taxis clandestins. Ces derniers activent en toute quiétude. Pourtant, depuis quelque temps, les services de sécurité ne tolèrent aucune infraction à l’ordre public partout dans le Grand Tlemcen. Malheureusement, R’hiba reste ignorée par ces services y compris par l’APC de Tlemcen qui n’a pas engagé les moindres travaux d’entretien à l’entrée de la cité (certains nids-de-poule existent depuis plus de deux ans). Le comble c’est que des travaux de réfection sont lancés un peu partout dans la wilaya, bitumage des routes, réfection des trottoirs, ravalement des façades, etc. A R’hiba, il n’y a pas eu le moindre changement depuis des années. Il n’y a pas que des petits enfants qui se plaignent de leurs espaces squattés. Les vieilles femmes qui venaient de partout se recueillir au mausolée de Sidi-El-Mazouni ont dû se résigner, et pour cause, ce petit lieu saint est devenu une décharge et reste inaccessible, car les clandestins l’assiègent à longueur de journée. Un appel est lancé aux responsables locaux pour redonner à R’hiba son visage d’antan, et surtout faire respecter le mausolée de Sidi-El-Mazouni, abandonné depuis plus d’une décennie. Pour l’histoire, les medahate de l’époque offraient leurs voies pour chanter les louanges à Sidi-El-Mazouni.


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