Algérie

Quiquequoioucomment : La culture algérienne



Cap Matifou et Tamentfoust L?histoire du Cap remonte à la plus haute antiquité. Son nom provient de Matifuz, donné par les Espagnols par déformation de Tama n?tafouyst qui veut dire en berbère le côté de la droite, par lequel les Beni Mezghana désignaient justement la pointe est (à droite). Les Romains y avaient établi la ville de Rusguniae dont il ne reste que quelques rares vestiges et certains objets conservés au Musée d?Alger et une mosaïque d?église au Louvre. De la période romaine, il ne restait qu?une petite ville en ruine. La plus grande partie de son enceinte était détruite. Aujourd?hui, a été conservé le fort construit par Ramdhan Agha en 1661, sous le règne d?Ismaïl Pacha. Les dégâts des bombardements français de 1682 et 1683, furent réparés en 1865. Le bordj est de forme octogonale, son mur atteint 9 m de hauteur avec une légère inclinaison à l?extrémité. Il était entouré d?un fossé, l?accès se faisait par un pont de bois. Il comprenait 22 pièces de canon, une sur le côté où s?ouvre la porte, trois sur chacun des sept autres. Ces pièces assuraient la protection du flanc et de la rade d?Alger En 1541, Charles Quint y trouva un mouillage lors de sa tentative de conquête d?Alger. Dès les débuts de la colonisation, le Cap prit un nouvel essor, avec l?arrivée de nombreux colons venus du pourtour méditerranéen. En 1835, les autorités coloniales concédèrent plus de 4000 ha de terre au prince de Mir, Polonais réfugié en France en 1830. C?était un homme étrange, sans ressources, mais impressionnant par son titre, ses manières et ses prouesses. Le prince de Mir, peu versé dans la gestion, se trouva à la merci de ses créanciers et son domaine restitué à l?Etat en 1839. C?est sur ce territoire de plus de 3000 ha nommé alors Rassauta que naîtra en 1853, le village d?Aïn-Taya. La Rassauta comprenait Fort-de-l?Eau, son chef-lieu (auj. Bordj El Kiffan), ainsi que les hameaux de Aïn Taya, Matifou et Suffren. Ce lieu était, à l?époque, une immense étendue de broussailles truffées de palmiers nains et de fourrés, pratiquement inaccessible à l?homme et où des battues étaient organisées contre les fauves des lieux.


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