Quinze médecins conventionnés avec la CNAS

La nouvelle tarification relative aux consultations médicales des assurés auprès des médecins, généralistes ou spécialistes, conventionnés avec la caisse de Sécurité sociale, est entrée en vigueur au chef-lieu de la wilaya de Constantine dernièrement.

La visite médicale est de l'ordre de 400 DA chez un médecin généraliste et 600 DA chez le médecin spécialiste. Selon le médecin contrôleur de la direction régionale de la caisse nationale d'Assurance (Cnas) de Constantine, le Dr Abdelhakim Djeghri, une quinzaine de médecins exerçant dans la «ville des ponts» sont, jusqu'à ce jour, conventionnés avec la caisse et pratiquent les tarifs indiqués, suivant le dernier avenant introduit aux contrats signés au mois d'août dernier, entre les deux partenaires.

 En effet, interrogé hier par la radio régionale de Constantine, le médecin contrôleur de la CNAS de Constantine, a déclaré que 13 médecins généralistes et 2 médecins spécialistes se sont inscrits dans ce système de conventionnement et ont commencé, tout de suite après, à mettre en application la nouvelle tarification et, selon lui, ce système qui est en vigueur au chef-lieu de wilaya dans une première étape, fonctionne d'une manière tout à fait satisfaisante. Le Dr. Djeghri, a tenu à apporter une précision, selon laquelle cette nouvelle tarification résulte du dernier avenant au contrat-type, signé avec les praticiens. «Aussi, a-t-il ajouté, les médecins conventionnés ont été invités à se rapprocher des services de la Cnas, pour définir et harmoniser les relations malade-médecin conventionné».

Ce disant, le médecin contrôleur de la caisse a expliqué sommairement cette relation, en précisant que chaque partenaire dispose de certaines prérogatives personnelles dans ses relations avec l'autre. Ainsi, le patient a parfaitement le droit de choisir son médecin traitant et qu'à l'inverse, ce dernier peut, à son tour, accepter ou refuser de prendre en charge tel ou tel malade. Mais en cas d'acceptation par le médecin, ce dernier doit procéder à l'enregistrement de la carte «Chiffa» de son patient. Sur un autre plan et s'il s'avère que l'état du malade nécessite une prise en charge par un spécialiste, son médecin traitant l'orientera vers lui, tout en conservant son dossier médical.